"REFLIEFS EN INOX"
Dans les années 1960, l'utilisation de miroirs et de surfaces réfléchissantes est de plus en plus répandue dans la sculpture. Elle permet de faire la démonstration de l'importance des déplacements du spectateur dans le lieu de l'exposition, interroge son rapport à l'égo et explore les phénomènes de réflexion lumineuse et de destructuration de l'espace.
C'est dans ce contexte que Lars Fredrikson utilise des plaques en inox dès la fin des années 1960. Ce travail se situe entre la gravure, la peinture et la sculpture, l'artiste y déployant de multiples interventions : éraillures, lignes, incisions perforations et martèlements interviennent sur les deux surfaces. Il associe ces gestes à des traces de peinture, les complète parfois de mobiles en plexiglas ou en métal, ou les soumet à une incurvation de leur surface.
Divisé, fragmenté, le corps du spectateur n'y est jamais reflété dans son entièreté, bien que l'oeuvre soit disposée de manière à lui faire face, voire à l'englober.Avec ces reliefs, Fredrikson développe un dialogue avec l'espace architectural dans lesquels ils s'inscrivent, abolissant leurs limites; lorsqu'ils sont soumis aux vibrations - voix environnantes, tremblements de la surface d'accrochage -; ils résonnent et décuplent leur potentiel de production d'espace.
Extrait "Reliefs en inox" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 91)
"PEINTURES A LA BOMBE"
En 1966, Lars Fredrikson réalise une série specifique de peintures à la bombe aérosol. Celle-ci se décline dans des tons gris, bleus et argentés, et précise sa pratique de l'abstraction gestuelle qui débute dès la fin des années 1950. Toutefois, certains aspects formels organiques sont obtenus en négatif par projection de peinture sur des éléments végétaux.
L'utilisation de la peinture aérosol, dont le procédé de pulvérisation se généralise dans le commerce à partir des années 1940, est alors en pleine expansion.
Extrait du texte "Peintures à la bombe" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 17)
"PEINTURES A LA BOMBE"
En 1966, Lars Fredrikson réalise une série specifique de peintures à la bombe aérosol. Celle-ci se décline dans des tons gris, bleus et argentés, et précise sa pratique de l'abstraction gestuelle qui débute dès la fin des années 1950. Toutefois, certains aspects formels organiques sont obtenus en négatif par projection de peinture sur des éléments végétaux.
L'utilisation de la peinture aérosol, dont le procédé de pulvérisation se généralise dans le commerce à partir des années 1940, est alors en pleine expansion.
Extrait du texte "Peintures à la bombe" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 17)
"PEINTURES A LA BOMBE"
En 1966, Lars Fredrikson réalise une série specifique de peintures à la bombe aérosol. Celle-ci se décline dans des tons gris, bleus et argentés, et précise sa pratique de l'abstraction gestuelle qui débute dès la fin des années 1950. Toutefois, certains aspects formels organiques sont obtenus en négatif par projection de peinture sur des éléments végétaux.
L'utilisation de la peinture aérosol, dont le procédé de pulvérisation se généralise dans le commerce à partir des années 1940, est alors en pleine expansion.
Extrait du texte "Peintures à la bombe" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 17)
"PEINTURES A LA BOMBE"
En 1966, Lars Fredrikson réalise une série specifique de peintures à la bombe aérosol. Celle-ci se décline dans des tons gris, bleus et argentés, et précise sa pratique de l'abstraction gestuelle qui débute dès la fin des années 1950. Toutefois, certains aspects formels organiques sont obtenus en négatif par projection de peinture sur des éléments végétaux.
L'utilisation de la peinture aérosol, dont le procédé de pulvérisation se généralise dans le commerce à partir des années 1940, est alors en pleine expansion.
Extrait du texte "Peintures à la bombe" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 17)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"REFLIEFS EN INOX"
Dans les années 1960, l'utilisation de miroirs et de surfaces réfléchissantes est de plus en plus répandue dans la sculpture. Elle permet de faire la démonstration de l'importance des déplacements du spectateur dans le lieu de l'exposition, interroge son rapport à l'égo et explore les phénomènes de réflexion lumineuse et de destructuration de l'espace.
C'est dans ce contexte que Lars Fredrikson utilise des plaques en inox dès la fin des années 1960. Ce travail se situe entre la gravure, la peinture et la sculpture, l'artiste y déployant de multiples interventions : éraillures, lignes, incisions perforations et martèlements interviennent sur les deux surfaces. Il associe ces gestes à des traces de peinture, les complète parfois de mobiles en plexiglas ou en métal, ou les soumet à une incurvation de leur surface.
Divisé, fragmenté, le corps du spectateur n'y est jamais reflété dans son entièreté, bien que l'oeuvre soit disposée de manière à lui faire face, voire à l'englober.Avec ces reliefs, Fredrikson développe un dialogue avec l'espace architectural dans lesquels ils s'inscrivent, abolissant leurs limites; lorsqu'ils sont soumis aux vibrations - voix environnantes, tremblements de la surface d'accrochage -; ils résonnent et décuplent leur potentiel de production d'espace.
Extrait "Reliefs en inox" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 91)
"REFLIEFS EN INOX"
Dans les années 1960, l'utilisation de miroirs et de surfaces réfléchissantes est de plus en plus répandue dans la sculpture. Elle permet de faire la démonstration de l'importance des déplacements du spectateur dans le lieu de l'exposition, interroge son rapport à l'égo et explore les phénomènes de réflexion lumineuse et de destructuration de l'espace.
C'est dans ce contexte que Lars Fredrikson utilise des plaques en inox dès la fin des années 1960. Ce travail se situe entre la gravure, la peinture et la sculpture, l'artiste y déployant de multiples interventions : éraillures, lignes, incisions perforations et martèlements interviennent sur les deux surfaces. Il associe ces gestes à des traces de peinture, les complète parfois de mobiles en plexiglas ou en métal, ou les soumet à une incurvation de leur surface.
Divisé, fragmenté, le corps du spectateur n'y est jamais reflété dans son entièreté, bien que l'oeuvre soit disposée de manière à lui faire face, voire à l'englober.Avec ces reliefs, Fredrikson développe un dialogue avec l'espace architectural dans lesquels ils s'inscrivent, abolissant leurs limites; lorsqu'ils sont soumis aux vibrations - voix environnantes, tremblements de la surface d'accrochage -; ils résonnent et décuplent leur potentiel de production d'espace.
Extrait "Reliefs en inox" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 91)
"REFLIEFS EN INOX"
Dans les années 1960, l'utilisation de miroirs et de surfaces réfléchissantes est de plus en plus répandue dans la sculpture. Elle permet de faire la démonstration de l'importance des déplacements du spectateur dans le lieu de l'exposition, interroge son rapport à l'égo et explore les phénomènes de réflexion lumineuse et de destructuration de l'espace.
C'est dans ce contexte que Lars Fredrikson utilise des plaques en inox dès la fin des années 1960. Ce travail se situe entre la gravure, la peinture et la sculpture, l'artiste y déployant de multiples interventions : éraillures, lignes, incisions perforations et martèlements interviennent sur les deux surfaces. Il associe ces gestes à des traces de peinture, les complète parfois de mobiles en plexiglas ou en métal, ou les soumet à une incurvation de leur surface.
Divisé, fragmenté, le corps du spectateur n'y est jamais reflété dans son entièreté, bien que l'oeuvre soit disposée de manière à lui faire face, voire à l'englober.Avec ces reliefs, Fredrikson développe un dialogue avec l'espace architectural dans lesquels ils s'inscrivent, abolissant leurs limites; lorsqu'ils sont soumis aux vibrations - voix environnantes, tremblements de la surface d'accrochage -; ils résonnent et décuplent leur potentiel de production d'espace.
Extrait "Reliefs en inox" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 91)
"REFLIEFS EN INOX"
Dans les années 1960, l'utilisation de miroirs et de surfaces réfléchissantes est de plus en plus répandue dans la sculpture. Elle permet de faire la démonstration de l'importance des déplacements du spectateur dans le lieu de l'exposition, interroge son rapport à l'égo et explore les phénomènes de réflexion lumineuse et de destructuration de l'espace.
C'est dans ce contexte que Lars Fredrikson utilise des plaques en inox dès la fin des années 1960. Ce travail se situe entre la gravure, la peinture et la sculpture, l'artiste y déployant de multiples interventions : éraillures, lignes, incisions perforations et martèlements interviennent sur les deux surfaces. Il associe ces gestes à des traces de peinture, les complète parfois de mobiles en plexiglas ou en métal, ou les soumet à une incurvation de leur surface.
Divisé, fragmenté, le corps du spectateur n'y est jamais reflété dans son entièreté, bien que l'oeuvre soit disposée de manière à lui faire face, voire à l'englober.Avec ces reliefs, Fredrikson développe un dialogue avec l'espace architectural dans lesquels ils s'inscrivent, abolissant leurs limites; lorsqu'ils sont soumis aux vibrations - voix environnantes, tremblements de la surface d'accrochage -; ils résonnent et décuplent leur potentiel de production d'espace.
Extrait "Reliefs en inox" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 91)
"REFLIEFS EN INOX"
Dans les années 1960, l'utilisation de miroirs et de surfaces réfléchissantes est de plus en plus répandue dans la sculpture. Elle permet de faire la démonstration de l'importance des déplacements du spectateur dans le lieu de l'exposition, interroge son rapport à l'égo et explore les phénomènes de réflexion lumineuse et de destructuration de l'espace.
C'est dans ce contexte que Lars Fredrikson utilise des plaques en inox dès la fin des années 1960. Ce travail se situe entre la gravure, la peinture et la sculpture, l'artiste y déployant de multiples interventions : éraillures, lignes, incisions perforations et martèlements interviennent sur les deux surfaces. Il associe ces gestes à des traces de peinture, les complète parfois de mobiles en plexiglas ou en métal, ou les soumet à une incurvation de leur surface.
Divisé, fragmenté, le corps du spectateur n'y est jamais reflété dans son entièreté, bien que l'oeuvre soit disposée de manière à lui faire face, voire à l'englober.Avec ces reliefs, Fredrikson développe un dialogue avec l'espace architectural dans lesquels ils s'inscrivent, abolissant leurs limites; lorsqu'ils sont soumis aux vibrations - voix environnantes, tremblements de la surface d'accrochage -; ils résonnent et décuplent leur potentiel de production d'espace.
Extrait "Reliefs en inox" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 91)
"PEINTURES A LA BOMBE"
En 1966, Lars Fredrikson réalise une série specifique de peintures à la bombe aérosol. Celle-ci se décline dans des tons gris, bleus et argentés, et précise sa pratique de l'abstraction gestuelle qui débute dès la fin des années 1950. Toutefois, certains aspects formels organiques sont obtenus en négatif par projection de peinture sur des éléments végétaux.
L'utilisation de la peinture aérosol, dont le procédé de pulvérisation se généralise dans le commerce à partir des années 1940, est alors en pleine expansion.
Extrait du texte "Peintures à la bombe" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 17)
"REFLIEFS EN INOX"
Dans les années 1960, l'utilisation de miroirs et de surfaces réfléchissantes est de plus en plus répandue dans la sculpture. Elle permet de faire la démonstration de l'importance des déplacements du spectateur dans le lieu de l'exposition, interroge son rapport à l'égo et explore les phénomènes de réflexion lumineuse et de destructuration de l'espace.
C'est dans ce contexte que Lars Fredrikson utilise des plaques en inox dès la fin des années 1960. Ce travail se situe entre la gravure, la peinture et la sculpture, l'artiste y déployant de multiples interventions : éraillures, lignes, incisions perforations et martèlements interviennent sur les deux surfaces. Il associe ces gestes à des traces de peinture, les complète parfois de mobiles en plexiglas ou en métal, ou les soumet à une incurvation de leur surface.
Divisé, fragmenté, le corps du spectateur n'y est jamais reflété dans son entièreté, bien que l'oeuvre soit disposée de manière à lui faire face, voire à l'englober.Avec ces reliefs, Fredrikson développe un dialogue avec l'espace architectural dans lesquels ils s'inscrivent, abolissant leurs limites; lorsqu'ils sont soumis aux vibrations - voix environnantes, tremblements de la surface d'accrochage -; ils résonnent et décuplent leur potentiel de production d'espace.
Extrait "Reliefs en inox" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 91)
"REFLIEFS EN INOX"
Dans les années 1960, l'utilisation de miroirs et de surfaces réfléchissantes est de plus en plus répandue dans la sculpture. Elle permet de faire la démonstration de l'importance des déplacements du spectateur dans le lieu de l'exposition, interroge son rapport à l'égo et explore les phénomènes de réflexion lumineuse et de destructuration de l'espace.
C'est dans ce contexte que Lars Fredrikson utilise des plaques en inox dès la fin des années 1960. Ce travail se situe entre la gravure, la peinture et la sculpture, l'artiste y déployant de multiples interventions : éraillures, lignes, incisions perforations et martèlements interviennent sur les deux surfaces. Il associe ces gestes à des traces de peinture, les complète parfois de mobiles en plexiglas ou en métal, ou les soumet à une incurvation de leur surface.
Divisé, fragmenté, le corps du spectateur n'y est jamais reflété dans son entièreté, bien que l'oeuvre soit disposée de manière à lui faire face, voire à l'englober.Avec ces reliefs, Fredrikson développe un dialogue avec l'espace architectural dans lesquels ils s'inscrivent, abolissant leurs limites; lorsqu'ils sont soumis aux vibrations - voix environnantes, tremblements de la surface d'accrochage -; ils résonnent et décuplent leur potentiel de production d'espace.
Extrait "Reliefs en inox" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 91)
Télévisions
Dans les années 1960, alors qu'ont lieu les premières expositions d'oeuvres sur télévisions en Allemagne et aux Etats-Unis, Lars Fredrikson débute ses travaux sur ce médium en concevant ses propres synthétiseurs de fréquences qui lui permettent de générer des formes sur des écrans cathodiques.
Dessins fragmentés et polysensoriels provenant d'impulsions sonores, ces éclats lumineux créent des effets de persistance rétinienne. Lars Fredrikson construit un dispositif visant à entrer en résonance avec les rythmes corporels - battements du coeur, circulation sanguine, fréquences des ondes cérébrales - et générant sur le long terme des effets psychophysiques que l'on retrouve dans ses oeuvres sonores.
Ces hallucinations sont provoquées grâce à l'apparition, chez le spectateur, d'un état hypnagogique - entre l'éveil et le sommeil -, et manifestent l'importance pour l'artiste de la production d'états de conscience modifiés.
En 1969, Fredrikson dépose le brevet d'invention d'un "procédé et dispositif pour produire sur écran des tracés en variation continuelle ou dans un haut-parleur des rythmes musicaux de percussion". La même année, il montre ses téléviseurs à la Maison des Quatre-Vents à Paris dans une exposition personnelle, et participe à " Electromagica 69", au Sony Building de Tokyo. Il figure dans la première exposition majeure d'art vidéo en France, "Art vidéo Confrontation 74", à l'ARC, organisée par Suzanne Pagé au sein du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, en 1974.
Extrait du texte "Télévisions", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 153)
Télévisions
Dans les années 1960, alors qu'ont lieu les premières expositions d'oeuvres sur télévisions en Allemagne et aux Etats-Unis, Lars Fredrikson débute ses travaux sur ce médium en concevant ses propres synthétiseurs de fréquences qui lui permettent de générer des formes sur des écrans cathodiques.
Dessins fragmentés et polysensoriels provenant d'impulsions sonores, ces éclats lumineux créent des effets de persistance rétinienne. Lars Fredrikson construit un dispositif visant à entrer en résonance avec les rythmes corporels - battements du coeur, circulation sanguine, fréquences des ondes cérébrales - et générant sur le long terme des effets psychophysiques que l'on retrouve dans ses oeuvres sonores.
Ces hallucinations sont provoquées grâce à l'apparition, chez le spectateur, d'un état hypnagogique - entre l'éveil et le sommeil -, et manifestent l'importance pour l'artiste de la production d'états de conscience modifiés.
En 1969, Fredrikson dépose le brevet d'invention d'un "procédé et dispositif pour produire sur écran des tracés en variation continuelle ou dans un haut-parleur des rythmes musicaux de percussion". La même année, il montre ses téléviseurs à la Maison des Quatre-Vents à Paris dans une exposition personnelle, et participe à " Electromagica 69", au Sony Building de Tokyo. Il figure dans la première exposition majeure d'art vidéo en France, "Art vidéo Confrontation 74", à l'ARC, organisée par Suzanne Pagé au sein du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, en 1974.
Extrait du texte "Télévisions", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 153)
Télévisions
Dans les années 1960, alors qu'ont lieu les premières expositions d'oeuvres sur télévisions en Allemagne et aux Etats-Unis, Lars Fredrikson débute ses travaux sur ce médium en concevant ses propres synthétiseurs de fréquences qui lui permettent de générer des formes sur des écrans cathodiques.
Dessins fragmentés et polysensoriels provenant d'impulsions sonores, ces éclats lumineux créent des effets de persistance rétinienne. Lars Fredrikson construit un dispositif visant à entrer en résonance avec les rythmes corporels - battements du coeur, circulation sanguine, fréquences des ondes cérébrales - et générant sur le long terme des effets psychophysiques que l'on retrouve dans ses oeuvres sonores.
Ces hallucinations sont provoquées grâce à l'apparition, chez le spectateur, d'un état hypnagogique - entre l'éveil et le sommeil -, et manifestent l'importance pour l'artiste de la production d'états de conscience modifiés.
En 1969, Fredrikson dépose le brevet d'invention d'un "procédé et dispositif pour produire sur écran des tracés en variation continuelle ou dans un haut-parleur des rythmes musicaux de percussion". La même année, il montre ses téléviseurs à la Maison des Quatre-Vents à Paris dans une exposition personnelle, et participe à " Electromagica 69", au Sony Building de Tokyo. Il figure dans la première exposition majeure d'art vidéo en France, "Art vidéo Confrontation 74", à l'ARC, organisée par Suzanne Pagé au sein du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, en 1974.
Extrait du texte "Télévisions", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 153)
Télévisions
Dans les années 1960, alors qu'ont lieu les premières expositions d'oeuvres sur télévisions en Allemagne et aux Etats-Unis, Lars Fredrikson débute ses travaux sur ce médium en concevant ses propres synthétiseurs de fréquences qui lui permettent de générer des formes sur des écrans cathodiques.
Dessins fragmentés et polysensoriels provenant d'impulsions sonores, ces éclats lumineux créent des effets de persistance rétinienne. Lars Fredrikson construit un dispositif visant à entrer en résonance avec les rythmes corporels - battements du coeur, circulation sanguine, fréquences des ondes cérébrales - et générant sur le long terme des effets psychophysiques que l'on retrouve dans ses oeuvres sonores.
Ces hallucinations sont provoquées grâce à l'apparition, chez le spectateur, d'un état hypnagogique - entre l'éveil et le sommeil -, et manifestent l'importance pour l'artiste de la production d'états de conscience modifiés.
En 1969, Fredrikson dépose le brevet d'invention d'un "procédé et dispositif pour produire sur écran des tracés en variation continuelle ou dans un haut-parleur des rythmes musicaux de percussion". La même année, il montre ses téléviseurs à la Maison des Quatre-Vents à Paris dans une exposition personnelle, et participe à " Electromagica 69", au Sony Building de Tokyo. Il figure dans la première exposition majeure d'art vidéo en France, "Art vidéo Confrontation 74", à l'ARC, organisée par Suzanne Pagé au sein du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, en 1974.
Extrait du texte "Télévisions", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 153)
Télévisions
Dans les années 1960, alors qu'ont lieu les premières expositions d'oeuvres sur télévisions en Allemagne et aux Etats-Unis, Lars Fredrikson débute ses travaux sur ce médium en concevant ses propres synthétiseurs de fréquences qui lui permettent de générer des formes sur des écrans cathodiques.
Dessins fragmentés et polysensoriels provenant d'impulsions sonores, ces éclats lumineux créent des effets de persistance rétinienne. Lars Fredrikson construit un dispositif visant à entrer en résonance avec les rythmes corporels - battements du coeur, circulation sanguine, fréquences des ondes cérébrales - et générant sur le long terme des effets psychophysiques que l'on retrouve dans ses oeuvres sonores.
Ces hallucinations sont provoquées grâce à l'apparition, chez le spectateur, d'un état hypnagogique - entre l'éveil et le sommeil -, et manifestent l'importance pour l'artiste de la production d'états de conscience modifiés.
En 1969, Fredrikson dépose le brevet d'invention d'un "procédé et dispositif pour produire sur écran des tracés en variation continuelle ou dans un haut-parleur des rythmes musicaux de percussion". La même année, il montre ses téléviseurs à la Maison des Quatre-Vents à Paris dans une exposition personnelle, et participe à " Electromagica 69", au Sony Building de Tokyo. Il figure dans la première exposition majeure d'art vidéo en France, "Art vidéo Confrontation 74", à l'ARC, organisée par Suzanne Pagé au sein du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, en 1974.
Extrait du texte "Télévisions", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 153)
Télévisions
Dans les années 1960, alors qu'ont lieu les premières expositions d'oeuvres sur télévisions en Allemagne et aux Etats-Unis, Lars Fredrikson débute ses travaux sur ce médium en concevant ses propres synthétiseurs de fréquences qui lui permettent de générer des formes sur des écrans cathodiques.
Dessins fragmentés et polysensoriels provenant d'impulsions sonores, ces éclats lumineux créent des effets de persistance rétinienne. Lars Fredrikson construit un dispositif visant à entrer en résonance avec les rythmes corporels - battements du coeur, circulation sanguine, fréquences des ondes cérébrales - et générant sur le long terme des effets psychophysiques que l'on retrouve dans ses oeuvres sonores.
Ces hallucinations sont provoquées grâce à l'apparition, chez le spectateur, d'un état hypnagogique - entre l'éveil et le sommeil -, et manifestent l'importance pour l'artiste de la production d'états de conscience modifiés.
En 1969, Fredrikson dépose le brevet d'invention d'un "procédé et dispositif pour produire sur écran des tracés en variation continuelle ou dans un haut-parleur des rythmes musicaux de percussion". La même année, il montre ses téléviseurs à la Maison des Quatre-Vents à Paris dans une exposition personnelle, et participe à " Electromagica 69", au Sony Building de Tokyo. Il figure dans la première exposition majeure d'art vidéo en France, "Art vidéo Confrontation 74", à l'ARC, organisée par Suzanne Pagé au sein du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, en 1974.
Extrait du texte "Télévisions", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 153)
Télévisions
Dans les années 1960, alors qu'ont lieu les premières expositions d'oeuvres sur télévisions en Allemagne et aux Etats-Unis, Lars Fredrikson débute ses travaux sur ce médium en concevant ses propres synthétiseurs de fréquences qui lui permettent de générer des formes sur des écrans cathodiques.
Dessins fragmentés et polysensoriels provenant d'impulsions sonores, ces éclats lumineux créent des effets de persistance rétinienne. Lars Fredrikson construit un dispositif visant à entrer en résonance avec les rythmes corporels - battements du coeur, circulation sanguine, fréquences des ondes cérébrales - et générant sur le long terme des effets psychophysiques que l'on retrouve dans ses oeuvres sonores.
Ces hallucinations sont provoquées grâce à l'apparition, chez le spectateur, d'un état hypnagogique - entre l'éveil et le sommeil -, et manifestent l'importance pour l'artiste de la production d'états de conscience modifiés.
En 1969, Fredrikson dépose le brevet d'invention d'un "procédé et dispositif pour produire sur écran des tracés en variation continuelle ou dans un haut-parleur des rythmes musicaux de percussion". La même année, il montre ses téléviseurs à la Maison des Quatre-Vents à Paris dans une exposition personnelle, et participe à " Electromagica 69", au Sony Building de Tokyo. Il figure dans la première exposition majeure d'art vidéo en France, "Art vidéo Confrontation 74", à l'ARC, organisée par Suzanne Pagé au sein du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, en 1974.
Extrait du texte "Télévisions", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 153)
Télévisions
Dans les années 1960, alors qu'ont lieu les premières expositions d'oeuvres sur télévisions en Allemagne et aux Etats-Unis, Lars Fredrikson débute ses travaux sur ce médium en concevant ses propres synthétiseurs de fréquences qui lui permettent de générer des formes sur des écrans cathodiques.
Dessins fragmentés et polysensoriels provenant d'impulsions sonores, ces éclats lumineux créent des effets de persistance rétinienne. Lars Fredrikson construit un dispositif visant à entrer en résonance avec les rythmes corporels - battements du coeur, circulation sanguine, fréquences des ondes cérébrales - et générant sur le long terme des effets psychophysiques que l'on retrouve dans ses oeuvres sonores.
Ces hallucinations sont provoquées grâce à l'apparition, chez le spectateur, d'un état hypnagogique - entre l'éveil et le sommeil -, et manifestent l'importance pour l'artiste de la production d'états de conscience modifiés.
En 1969, Fredrikson dépose le brevet d'invention d'un "procédé et dispositif pour produire sur écran des tracés en variation continuelle ou dans un haut-parleur des rythmes musicaux de percussion". La même année, il montre ses téléviseurs à la Maison des Quatre-Vents à Paris dans une exposition personnelle, et participe à " Electromagica 69", au Sony Building de Tokyo. Il figure dans la première exposition majeure d'art vidéo en France, "Art vidéo Confrontation 74", à l'ARC, organisée par Suzanne Pagé au sein du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, en 1974.
Extrait du texte "Télévisions", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 153)
Télévisions
Dans les années 1960, alors qu'ont lieu les premières expositions d'oeuvres sur télévisions en Allemagne et aux Etats-Unis, Lars Fredrikson débute ses travaux sur ce médium en concevant ses propres synthétiseurs de fréquences qui lui permettent de générer des formes sur des écrans cathodiques.
Dessins fragmentés et polysensoriels provenant d'impulsions sonores, ces éclats lumineux créent des effets de persistance rétinienne. Lars Fredrikson construit un dispositif visant à entrer en résonance avec les rythmes corporels - battements du coeur, circulation sanguine, fréquences des ondes cérébrales - et générant sur le long terme des effets psychophysiques que l'on retrouve dans ses oeuvres sonores.
Ces hallucinations sont provoquées grâce à l'apparition, chez le spectateur, d'un état hypnagogique - entre l'éveil et le sommeil -, et manifestent l'importance pour l'artiste de la production d'états de conscience modifiés.
En 1969, Fredrikson dépose le brevet d'invention d'un "procédé et dispositif pour produire sur écran des tracés en variation continuelle ou dans un haut-parleur des rythmes musicaux de percussion". La même année, il montre ses téléviseurs à la Maison des Quatre-Vents à Paris dans une exposition personnelle, et participe à " Electromagica 69", au Sony Building de Tokyo. Il figure dans la première exposition majeure d'art vidéo en France, "Art vidéo Confrontation 74", à l'ARC, organisée par Suzanne Pagé au sein du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, en 1974.
Extrait du texte "Télévisions", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 153)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
FAX
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"FAX"
Dans les années 1970, Lars Fredrikson trouve, chez un brocanteur, un dispositif de télécopie provenant de l'armée. A partir de 1974, il réalise ses premiers fax.
Ces impressions sont souvent issues d'informations de presse ou de météorologie, qu'il parvient à capter grâce à des procédés de connexion radiophoniques. Les informations ainsi reçues sont transférées directement sur un papier d'enregistrement : une électrode en soumet la surface électrosensible au passage d'une impulsion électrique, le faisant changer de coloration en fonction de l'intensité de ce signal.
Ces impressions par électrographie génèrent des réseaux de lignes. Ils peuvent former des images photographiques rappelant les sujets violents que l'artiste aborde dans les années 1960 dans ses collages, ou des relevés cartographiques. Fredrikson brouille parfois ces impressions par l'injection de fréquences sonores ou la réception d'événements électromagnétiques cosmiques, comme l'incarnation visuelle de flux ondulatoires non jugulés par les moyens de communication.
La production de fax de Lars Fredrikson connait une période intense au tournant des années 1970, bien avant que ce procédé ne se généralise dans son utilisation domestiques en France, et, à la fin des années 1980, dans les arts visuels et télématiques.
Extrait du texte "FAX", Catalogue de l'exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 241)
"COLLAGES"
A Vevouil, entre 1963 et 1965, Lars Fredrikson réalise une série de collages, dont une douzaine nous sont parvenus. Collectant les magazines d'actualité et d'images qu'il récupère, par exemple, dans la salle d'attente du cabinet d'orthophoniste de Madeleine, sa compagne, à Avignon, il déploie des accumulations dynamiques, scandées d'éléments visuels qui se répondent par association ou contraste sémantiques.
Lorsque Fredrikson réalise cette série circonscrite, les manipulations des éléments de consommation et des images de la culture de masse par les artistes sont nombreuses ; de Wolf Vostell à Robert Rauschenberg, la tendance est à l'exaltation ou à la critique des fétichismes et des mythes de la société moderne. Les artistes du mouvement du pop art anglais ou américain, et les Nouveaux Réalistes en France explorent cette pratique qui témoigne de l'avènement d'une société de l'image et du spectacle.
Construits à partir de rapprochements d'idées où se profilent une critique de la société de consommation ou des conflits armés, les collages de Lars Fredrikson sont exposés une première fois en 1965 à la Galerie Lafare à Avignon. Ils montrent l'importance de la déconstruction de l'image dans le parcours de l'artiste.
Extrait du texte "Collages", Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 25)
"COLLAGES"
A Vevouil, entre 1963 et 1965, Lars Fredrikson réalise une série de collages, dont une douzaine nous sont parvenus. Collectant les magazines d'actualité et d'images qu'il récupère, par exemple, dans la salle d'attente du cabinet d'orthophoniste de Madeleine, sa compagne, à Avignon, il déploie des accumulations dynamiques, scandées d'éléments visuels qui se répondent par association ou contraste sémantiques.
Lorsque Fredrikson réalise cette série circonscrite, les manipulations des éléments de consommation et des images de la culture de masse par les artistes sont nombreuses ; de Wolf Vostell à Robert Rauschenberg, la tendance est à l'exaltation ou à la critique des fétichismes et des mythes de la société moderne. Les artistes du mouvement du pop art anglais ou américain, et les Nouveaux Réalistes en France explorent cette pratique qui témoigne de l'avènement d'une société de l'image et du spectacle.
Construits à partir de rapprochements d'idées où se profilent une critique de la société de consommation ou des conflits armés, les collages de Lars Fredrikson sont exposés une première fois en 1965 à la Galerie Lafare à Avignon. Ils montrent l'importance de la déconstruction de l'image dans le parcours de l'artiste.
Extrait du texte "Collages", Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 25)
"COLLAGES"
A Vevouil, entre 1963 et 1965, Lars Fredrikson réalise une série de collages, dont une douzaine nous sont parvenus. Collectant les magazines d'actualité et d'images qu'il récupère, par exemple, dans la salle d'attente du cabinet d'orthophoniste de Madeleine, sa compagne, à Avignon, il déploie des accumulations dynamiques, scandées d'éléments visuels qui se répondent par association ou contraste sémantiques.
Lorsque Fredrikson réalise cette série circonscrite, les manipulations des éléments de consommation et des images de la culture de masse par les artistes sont nombreuses ; de Wolf Vostell à Robert Rauschenberg, la tendance est à l'exaltation ou à la critique des fétichismes et des mythes de la société moderne. Les artistes du mouvement du pop art anglais ou américain, et les Nouveaux Réalistes en France explorent cette pratique qui témoigne de l'avènement d'une société de l'image et du spectacle.
Construits à partir de rapprochements d'idées où se profilent une critique de la société de consommation ou des conflits armés, les collages de Lars Fredrikson sont exposés une première fois en 1965 à la Galerie Lafare à Avignon. Ils montrent l'importance de la déconstruction de l'image dans le parcours de l'artiste.
Extrait du texte "Collages", Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 25)
"COLLAGES"
A Vevouil, entre 1963 et 1965, Lars Fredrikson réalise une série de collages, dont une douzaine nous sont parvenus. Collectant les magazines d'actualité et d'images qu'il récupère, par exemple, dans la salle d'attente du cabinet d'orthophoniste de Madeleine, sa compagne, à Avignon, il déploie des accumulations dynamiques, scandées d'éléments visuels qui se répondent par association ou contraste sémantiques.
Lorsque Fredrikson réalise cette série circonscrite, les manipulations des éléments de consommation et des images de la culture de masse par les artistes sont nombreuses ; de Wolf Vostell à Robert Rauschenberg, la tendance est à l'exaltation ou à la critique des fétichismes et des mythes de la société moderne. Les artistes du mouvement du pop art anglais ou américain, et les Nouveaux Réalistes en France explorent cette pratique qui témoigne de l'avènement d'une société de l'image et du spectacle.
Construits à partir de rapprochements d'idées où se profilent une critique de la société de consommation ou des conflits armés, les collages de Lars Fredrikson sont exposés une première fois en 1965 à la Galerie Lafare à Avignon. Ils montrent l'importance de la déconstruction de l'image dans le parcours de l'artiste.
Extrait du texte "Collages", Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 25)
"COLLAGES"
A Vevouil, entre 1963 et 1965, Lars Fredrikson réalise une série de collages, dont une douzaine nous sont parvenus. Collectant les magazines d'actualité et d'images qu'il récupère, par exemple, dans la salle d'attente du cabinet d'orthophoniste de Madeleine, sa compagne, à Avignon, il déploie des accumulations dynamiques, scandées d'éléments visuels qui se répondent par association ou contraste sémantiques.
Lorsque Fredrikson réalise cette série circonscrite, les manipulations des éléments de consommation et des images de la culture de masse par les artistes sont nombreuses ; de Wolf Vostell à Robert Rauschenberg, la tendance est à l'exaltation ou à la critique des fétichismes et des mythes de la société moderne. Les artistes du mouvement du pop art anglais ou américain, et les Nouveaux Réalistes en France explorent cette pratique qui témoigne de l'avènement d'une société de l'image et du spectacle.
Construits à partir de rapprochements d'idées où se profilent une critique de la société de consommation ou des conflits armés, les collages de Lars Fredrikson sont exposés une première fois en 1965 à la Galerie Lafare à Avignon. Ils montrent l'importance de la déconstruction de l'image dans le parcours de l'artiste.
Extrait du texte "Collages", Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 25)
"COLLAGES"
A Vevouil, entre 1963 et 1965, Lars Fredrikson réalise une série de collages, dont une douzaine nous sont parvenus. Collectant les magazines d'actualité et d'images qu'il récupère, par exemple, dans la salle d'attente du cabinet d'orthophoniste de Madeleine, sa compagne, à Avignon, il déploie des accumulations dynamiques, scandées d'éléments visuels qui se répondent par association ou contraste sémantiques.
Lorsque Fredrikson réalise cette série circonscrite, les manipulations des éléments de consommation et des images de la culture de masse par les artistes sont nombreuses ; de Wolf Vostell à Robert Rauschenberg, la tendance est à l'exaltation ou à la critique des fétichismes et des mythes de la société moderne. Les artistes du mouvement du pop art anglais ou américain, et les Nouveaux Réalistes en France explorent cette pratique qui témoigne de l'avènement d'une société de l'image et du spectacle.
Construits à partir de rapprochements d'idées où se profilent une critique de la société de consommation ou des conflits armés, les collages de Lars Fredrikson sont exposés une première fois en 1965 à la Galerie Lafare à Avignon. Ils montrent l'importance de la déconstruction de l'image dans le parcours de l'artiste.
Extrait du texte "Collages", Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 25)
"COLLAGES"
A Vevouil, entre 1963 et 1965, Lars Fredrikson réalise une série de collages, dont une douzaine nous sont parvenus. Collectant les magazines d'actualité et d'images qu'il récupère, par exemple, dans la salle d'attente du cabinet d'orthophoniste de Madeleine, sa compagne, à Avignon, il déploie des accumulations dynamiques, scandées d'éléments visuels qui se répondent par association ou contraste sémantiques.
Lorsque Fredrikson réalise cette série circonscrite, les manipulations des éléments de consommation et des images de la culture de masse par les artistes sont nombreuses ; de Wolf Vostell à Robert Rauschenberg, la tendance est à l'exaltation ou à la critique des fétichismes et des mythes de la société moderne. Les artistes du mouvement du pop art anglais ou américain, et les Nouveaux Réalistes en France explorent cette pratique qui témoigne de l'avènement d'une société de l'image et du spectacle.
Construits à partir de rapprochements d'idées où se profilent une critique de la société de consommation ou des conflits armés, les collages de Lars Fredrikson sont exposés une première fois en 1965 à la Galerie Lafare à Avignon. Ils montrent l'importance de la déconstruction de l'image dans le parcours de l'artiste.
Extrait du texte "Collages", Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 25)
"Peintures et aquarelles"
Comme beaucoup de suédois après la Seconde Guerre mondiale, Lars Fredrikson complète sa formation artistique en France, ert s'inscrit à l'Académie de la Grande Chaumière à Paris, une école d'art privée.
Admirateur de Kasimir Malevitch et de Vassily Kandinsky, il découvre l'art optique et cinétique, l'abstraction géométrique, et s'intéresse au peintre Auguste Herbin qui vient de mettre au point un répertoire analogique de formes, notes de musique et couleurs.
C'est sur la base de ces correspondances que Lars Fredrikson déploie, tout au long de son activité d'artiste, un mode d'expression qui le rapproche de la peinture gestuelle, fondée sur la notion de mouvement primordial. Amateur de philosophie zen et de calligraphie chinoise et japonaise, Lars Fredrikson est également très marqué par l'influence du suprématisme, mouvement russe porté par Malevitch à la fin des années 1910, qui explore les relations à un état originel par les formes pures faisant écho à une autre réalité.
A l'instar de Kandinsky, qui cherche à restituer l'expressivité de la musique, Lars Fredrikson tente d'appréhender les flux énergétiques par le corps et de les saisir sur la toile sans volonté mimétique.
Les toiles et aquarelles de Lars Fredrikson n'ont pas de centre, elles se développent selon le modèle du all over et interrogent les limites de leur surface et du champ de vision. Poinçons, éraillures parsèment la toile et font appel à un espace vibratoire qui la dépasse.
Extrait du texte "Peintures et aquarelles" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 209)
"Peintures et aquarelles"
Comme beaucoup de suédois après la Seconde Guerre mondiale, Lars Fredrikson complète sa formation artistique en France, ert s'inscrit à l'Académie de la Grande Chaumière à Paris, une école d'art privée.
Admirateur de Kasimir Malevitch et de Vassily Kandinsky, il découvre l'art optique et cinétique, l'abstraction géométrique, et s'intéresse au peintre Auguste Herbin qui vient de mettre au point un répertoire analogique de formes, notes de musique et couleurs.
C'est sur la base de ces correspondances que Lars Fredrikson déploie, tout au long de son activité d'artiste, un mode d'expression qui le rapproche de la peinture gestuelle, fondée sur la notion de mouvement primordial. Amateur de philosophie zen et de calligraphie chinoise et japonaise, Lars Fredrikson est également très marqué par l'influence du suprématisme, mouvement russe porté par Malevitch à la fin des années 1910, qui explore les relations à un état originel par les formes pures faisant écho à une autre réalité.
A l'instar de Kandinsky, qui cherche à restituer l'expressivité de la musique, Lars Fredrikson tente d'appréhender les flux énergétiques par le corps et de les saisir sur la toile sans volonté mimétique.
Les toiles et aquarelles de Lars Fredrikson n'ont pas de centre, elles se développent selon le modèle du all over et interrogent les limites de leur surface et du champ de vision. Poinçons, éraillures parsèment la toile et font appel à un espace vibratoire qui la dépasse.
Extrait du texte "Peintures et aquarelles" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 209)
"PEINTURES ET AQUARELLES"
Comme beaucoup de suédois après la Seconde Guerre mondiale, Lars Fredrikson complète sa formation artistique en France, ert s'inscrit à l'Académie de la Grande Chaumière à Paris, une école d'art privée.
Admirateur de Kasimir Malevitch et de Vassily Kandinsky, il découvre l'art optique et cinétique, l'abstraction géométrique, et s'intéresse au peintre Auguste Herbin qui vient de mettre au point un répertoire analogique de formes, notes de musique et couleurs.
C'est sur la base de ces correspondances que Lars Fredrikson déploie, tout au long de son activité d'artiste, un mode d'expression qui le rapproche de la peinture gestuelle, fondée sur la notion de mouvement primordial. Amateur de philosophie zen et de calligraphie chinoise et japonaise, Lars Fredrikson est également très marqué par l'influence du suprématisme, mouvement russe porté par Malevitch à la fin des années 1910, qui explore les relations à un état originel par les formes pures faisant écho à une autre réalité.
A l'instar de Kandinsky, qui cherche à restituer l'expressivité de la musique, Lars Fredrikson tente d'appréhender les flux énergétiques par le corps et de les saisir sur la toile sans volonté mimétique.
Les toiles et aquarelles de Lars Fredrikson n'ont pas de centre, elles se développent selon le modèle du all over et interrogent les limites de leur surface et du champ de vision. Poinçons, éraillures parsèment la toile et font appel à un espace vibratoire qui la dépasse.
Extrait du texte "Peintures et aquarelles" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 209)
Peintures et aquarelles
Comme beaucoup de suédois après la Seconde Guerre mondiale, Lars Fredrikson complète sa formation artistique en France, ert s'inscrit à l'Académie de la Grande Chaumière à Paris, une école d'art privée.
Admirateur de Kasimir Malevitch et de Vassily Kandinsky, il découvre l'art optique et cinétique , l'abstraction géométrique, et s'intéresse au peintre Auguste Herbin qui vient de mettre au point un répertoire analogique de formes, notes de musique et couleurs.
C'est sur la base de ces correspondances que Lars Fredrikson déploie, tout au long de son activité d'artiste, un mode d'expression qui le rapproche de la peinture gestuelle, fondée sur la notion de mouvement primordial. Amateur de philosophie zen et de calligraphie chinoise et japonaise, Lars Fredrikson est également très marqué par l'influence du suprématisme, mouvement russe porté par Malevitch à la fin des années 1910, qui explore les relations à un état originel par les formes pures faisant écho à une autre réalité.
A l'instar de Kandinsky, qui cherche à restituer l'expressivité de la musique, Lars Fredrikson tente d'appréhender les flux énergétiques par le corps et de les saisir sur la toile sans volonté mimétique.
Les toiles et aquarelles de Lars Fredrikson n'ont pas de centre, elles se développent selon le modèle du all over et interrogent les limites de leur surface et du champ de vision. Poinçons, éraillures parsèment la toile et font appel à un espace vibratoire qui la dépasse.
Extrait du texte "Peintures et aquarelles" Catalogue de l' exposition rétrospective Lars Fredrikson au MAMAC de Nice, novembre 2019 (éd MOUSSE PUBLISHING 2019, page 209)