Vivien
Roubaud
Quatre filins, entretoises, moteurs moyeux de vélos, compresseurs de climatisations automobiles, châssis de scooter, polyéthylène souple, 52 volts, 2016
Quatre filins, entretoises, moteurs moyeux de vélos, compresseurs de climatisations automobiles, châssis de scooter, polyéthylène souple, 52 volts, 2016

Vivien Roubaud
Quatre filins, entretoises, moteurs moyeux de vélos, compresseurs de climatisations automobiles, châssis de scooter, polyéthylène souple, 52 volts, 2016
Exhibition view at Palais de Tokyo (19.02-11.09.2016)
Dimensions variables
©Aurélien Mole
Courtesy : Galerie In Situ - fabienne leclerc, Paris

Vivien Roubaud
Quatre filins, entretoises, moteurs moyeux de vélos, compresseurs de climatisations automobiles, châssis de scooter, polyéthylène souple, 52 volts, 2016

Vivien Roubaud
Quatre filins, entretoises, moteurs moyeux de vélos, compresseurs de climatisations automobiles, châssis de scooter, polyéthylène souple, 52 volts, 2016

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« Cette oeuvre pourrait prolonger le cours instant pendant lequel, entraînée par le vent, un bâche
de chantier se défile. C’est la poésie de ce moment furtif où tout s’envole que j’essaie ici de
perpétrer dans un mouvement infini. »
L’oeuvre de Vivien Roubaud est un morceau d’espace flottant, une membrane plastique en lévitation.
Pour cette nouvelle installation, l’artiste « explore et dissèque les objets fabriqués pour en exploiter
le potentiel caché ». Vivien Roubaud s’empare ici d’une vaste toile de polyéthylène souple
– un matériau sans épaisseur qui s’inscrit dans l’architecture brute du Palais de Tokyo. Un dispositif
mécanique hybride, installé aux quatre coins de l’espace, déploie la bâche dans les milliers
de mètres cubes disponibles. Mue par les courants d’air qui traversent le lieu et le perpétuel
va-et-vient des visiteurs, l’oeuvre semble rendre visible des forces impalpables et l’énergie fluctuante
du hall. Ainsi, les ondes et les plis du drapé en constante reconfiguration n’appartiennent
à aucun espace, ne s’inscrivent dans aucune chronologie : ils sont la réserve de notre imaginaire.