Un dispositif de miroirs est installé en pleine nature afin de capter l'espace environnant selon des orientations et des directions choisies. Il concentre ce qui est derrière l'observateur (le lointain) tout en fusionnant avec le réel du champ de prise de vue (le proche) qui se trouve face à la chambre photographique.
Ce dispositif désordonne les repères spatiaux et piège les images de l'environnement qui se fondent dans un nouvel arrangement. L'échelle des choses se trouve également altérée puisque les miroirs ont relevé les espaces lointains qui se trouvent ainsi au même niveau que les éléments proches.
Cette confrontation des espaces crée des ruptures formelles de matière, de lumière, de texture comme une agrégation et une fusion des interprétations: s'agit-il d'un leurre qui dissimule le réel, d'un montage illusionniste ou bien très simplement, de la réalité du paysage et du seul dispositif devant l'appareil photographique ?
L'intention de ce travail est de déléguer à ces objets miroirs une capacité à faire image en déstructurant la logique de représentation et en dévoilant une possibilité à inventer de nouveaux espaces et de nouveaux territoires.
Ces miroirs ont des formes aléatoires de différentes tailles et dimensions. Ils sont collés sur des supports en bois qui empruntent l'exact contour de leurs formes. Ce bois contreplaqué a vocation à amplifier la stratification de cet élément de verre qui devient une surface affleurante et révélatrice du réel reflété. Au même titre que le paysage enregistré, ce réel acquiert une factualité par la médiation de cette construction éphémère, mouvante mais fixée par la prise de vue photographique.
Ces constructions font état d'un désordre de la nature dont les lois élémentaires de la physique, de la pesanteur, de la perspective sont perturbées. Ces miroirs découpent l'espace, les éléments de l'espace, la montagne, la végétation, la rivière, les arbres, l'horizon, le ciel...
Les informations visuelles captées par ces objets-miroirs sont modulées selon leurs orientations dans l'espace et leur capacité à prendre place dans un paysage global.
Ces miroirs sont des objets agissants concrètement sur la nature environnante fractionnant et fusionnant le champ du réel. Certains miroirs font matériellement barrage dans le torrent afin d'interroger si c'est l'objet qui détourne l'eau ou bien le reflet de l'eau et son image qui constituent les véritables partitions de cette construction spatiale. Un nouveau monde fusionne et se réinvente.
Le pouvoir de la photographie est délégué à ces objets de manière aléatoire et imprévisible. C'est la transformation et le rapprochement des échelles qui induit une grille de lecture nouvelle questionnant ainsi la singularité et la fragilité de cette nature.
Patrick Tosani, octobre 2024
"Trois éléments", Galerie In Situ-fabienne leclerc,Grand Paris
"Planètes" :
La lumière révèle la présence des choses ; ici des choses supposées lointaines mais en réalité, à portée de main. C'est l'échelle incohérente de tous ces objets qui perturbe le regard mais en même temps, ceux-ci sont révélés par le réalisme factuel de l'enregistrement photographique.
Cette réalité est celle toute proche, devant moi, entre les quatre murs de l'atelier, de ces matériaux élémentaires, la terre, l'ombre et la lumière, l'espace. Représentations imaginaires, illustratives, ces planètes font illusion un court instant ; la notion de « leurre » peut être évoquée mais l'enregistrement photographique reste lui, imperturbable et factuel, il montre ce qu'il voit : des sphères recouvertes d'argile, un sol de cailloux et de terre, des ombres et de la lumière.
Patrick Tosani
"Planètes" :
La lumière révèle la présence des choses ; ici des choses supposées lointaines mais en réalité, à portée de main. C'est l'échelle incohérente de tous ces objets qui perturbe le regard mais en même temps, ceux-ci sont révélés par le réalisme factuel de l'enregistrement photographique.
Cette réalité est celle toute proche, devant moi, entre les quatre murs de l'atelier, de ces matériaux élémentaires, la terre, l'ombre et la lumière, l'espace. Représentations imaginaires, illustratives, ces planètes font illusion un court instant ; la notion de « leurre » peut être évoquée mais l'enregistrement photographique reste lui, imperturbable et factuel, il montre ce qu'il voit : des sphères recouvertes d'argile, un sol de cailloux et de terre, des ombres et de la lumière.
Patrick Tosani
"Planètes" :
La lumière révèle la présence des choses ; ici des choses supposées lointaines mais en réalité, à portée de main. C'est l'échelle incohérente de tous ces objets qui perturbe le regard mais en même temps, ceux-ci sont révélés par le réalisme factuel de l'enregistrement photographique.
Cette réalité est celle toute proche, devant moi, entre les quatre murs de l'atelier, de ces matériaux élémentaires, la terre, l'ombre et la lumière, l'espace. Représentations imaginaires, illustratives, ces planètes font illusion un court instant ; la notion de « leurre » peut être évoquée mais l'enregistrement photographique reste lui, imperturbable et factuel, il montre ce qu'il voit : des sphères recouvertes d'argile, un sol de cailloux et de terre, des ombres et de la lumière.
Patrick Tosani
"Planètes" :
La lumière révèle la présence des choses ; ici des choses supposées lointaines mais en réalité, à portée de main. C'est l'échelle incohérente de tous ces objets qui perturbe le regard mais en même temps, ceux-ci sont révélés par le réalisme factuel de l'enregistrement photographique.
Cette réalité est celle toute proche, devant moi, entre les quatre murs de l'atelier, de ces matériaux élémentaires, la terre, l'ombre et la lumière, l'espace. Représentations imaginaires, illustratives, ces planètes font illusion un court instant ; la notion de « leurre » peut être évoquée mais l'enregistrement photographique reste lui, imperturbable et factuel, il montre ce qu'il voit : des sphères recouvertes d'argile, un sol de cailloux et de terre, des ombres et de la lumière.
Patrick Tosani
"Planètes" :
La lumière révèle la présence des choses ; ici des choses supposées lointaines mais en réalité, à portée de main. C'est l'échelle incohérente de tous ces objets qui perturbe le regard mais en même temps, ceux-ci sont révélés par le réalisme factuel de l'enregistrement photographique.
Cette réalité est celle toute proche, devant moi, entre les quatre murs de l'atelier, de ces matériaux élémentaires, la terre, l'ombre et la lumière, l'espace. Représentations imaginaires, illustratives, ces planètes font illusion un court instant ; la notion de « leurre » peut être évoquée mais l'enregistrement photographique reste lui, imperturbable et factuel, il montre ce qu'il voit : des sphères recouvertes d'argile, un sol de cailloux et de terre, des ombres et de la lumière.
Patrick Tosani
"Planètes" :
La lumière révèle la présence des choses ; ici des choses supposées lointaines mais en réalité, à portée de main. C'est l'échelle incohérente de tous ces objets qui perturbe le regard mais en même temps, ceux-ci sont révélés par le réalisme factuel de l'enregistrement photographique.
Cette réalité est celle toute proche, devant moi, entre les quatre murs de l'atelier, de ces matériaux élémentaires, la terre, l'ombre et la lumière, l'espace. Représentations imaginaires, illustratives, ces planètes font illusion un court instant ; la notion de « leurre » peut être évoquée mais l'enregistrement photographique reste lui, imperturbable et factuel, il montre ce qu'il voit : des sphères recouvertes d'argile, un sol de cailloux et de terre, des ombres et de la lumière.
Patrick Tosani
"Les Pluies" :
Il s'agit de la présentation d'une scène ordinaire : il pleut.
Cette scène d'apparence naturelle est un artifice de studio réalisé dans un coin de l'atelier sur une table. Cette fabrication de pluie sous-tend l'idée de l'élaboration et de la construction progressive de l'image. Comment construire une image, comment la remplir métaphoriquement ?
L'image dans le cadre du viseur serait un parallélépipède que l'on investirait selon un ordre de travail. La pluie se trouvait être un bon matériau pour remplir l'image.
Elle remplit réellement l'espace par sa dynamique et remplit parfaitement l'image par l'écran ou le rideau qu'elle produit. La mise en place de ce travail résulte de la concordance de plusieurs notions développées dans les travaux précédents : d'un côté la dialectique réel-photographie avec la présence très réaliste presque physique des matériaux, d'un autre côté la question du champ spatial de l'image .
Que montre l'image ? La pluie rien que la pluie.
Il y a peu de place pour autre chose. La variation de l'écoulement de la pluie avec des signes de ponctuation en matière plastique placés sous le flot de l'eau constitue un petit événement dans l'installation. Le trajet de l'eau est modifié à la mesure de la signification du signe de ponctuation. Et c'est cette exacte modification qui est décrite.
Cette étroite corrélation entre le réel et ce que montre l'image introduit sans doute à l'utilisation ultérieure des objets par la précision descriptive que cela autorise.
Patrick Tosani
"Planètes" :
La lumière révèle la présence des choses ; ici des choses supposées lointaines mais en réalité, à portée de main. C'est l'échelle incohérente de tous ces objets qui perturbe le regard mais en même temps, ceux-ci sont révélés par le réalisme factuel de l'enregistrement photographique.
Cette réalité est celle toute proche, devant moi, entre les quatre murs de l'atelier, de ces matériaux élémentaires, la terre, l'ombre et la lumière, l'espace. Représentations imaginaires, illustratives, ces planètes font illusion un court instant ; la notion de « leurre » peut être évoquée mais l'enregistrement photographique reste lui, imperturbable et factuel, il montre ce qu'il voit : des sphères recouvertes d'argile, un sol de cailloux et de terre, des ombres et de la lumière.
Patrick Tosani
"Planètes" :
La lumière révèle la présence des choses ; ici des choses supposées lointaines mais en réalité, à portée de main. C'est l'échelle incohérente de tous ces objets qui perturbe le regard mais en même temps, ceux-ci sont révélés par le réalisme factuel de l'enregistrement photographique.
Cette réalité est celle toute proche, devant moi, entre les quatre murs de l'atelier, de ces matériaux élémentaires, la terre, l'ombre et la lumière, l'espace. Représentations imaginaires, illustratives, ces planètes font illusion un court instant ; la notion de « leurre » peut être évoquée mais l'enregistrement photographique reste lui, imperturbable et factuel, il montre ce qu'il voit : des sphères recouvertes d'argile, un sol de cailloux et de terre, des ombres et de la lumière.
Patrick Tosani
"Prises d'air" :
L'espace photographique est partitionné de façon très précise entre l'objet coupé, le sol, le fond, l'arrière-plan et surtout, en révélant un manque et une absence : est-ce une absence d'une partie de l'objet dans le réel ou d'une partie de l'image, ou bien les deux à la fois ?
L'opération de coupe sur l'objet n'a pour moi qu'une valeur métaphorique et poétique : Celle de permettre cette observation de l'effet de coupe inhérent à toute photographie, à sa bi-dimensionnalité, à sa « mise en surface », à son dispositif de cadrage, de montage.
Patrick Tosani
"Architecture et photographie" :
Ces travaux montrent des volumes simples et des maquettes d'architectures sur lesquels des images photographiques sont projetées. Le principe de la projection est important car celle-ci se déploie dans l'espace et éclaire les objets qu'elle recouvre; elle est considérée comme un mode d'éclairage complexe qui se combine avec d'autres sources lumineuses.
Cette lumière codifiée par l'image photographique elle-même se fixe sur divers plans de projections. Il s'agit de questionner fictivement la matérialité de l'image, sa surface, son épaisseur, sa densité, son dessous, son à coté, son entre-deux, son dessus: l'image photographique projetée devient-elle une forme de réel et ce type d'assemblage ou de montage invente-t-il une nouvelle réalité ?
Patrick Tosani
Ces travaux montrent des volumes simples et des maquettes d’architectures sur lesquels des images photographiques sont projetées.
Le principe de projection est important car il se déploie dans l’espace en éclairant les objets ; il se combine également avec d’autres sources lumineuses. Cette lumière codifiée va se fixer sur de multiples plans de projections.
Il s’agit de questionner fictivement la matérialité de l’image, sa surface, son épaisseur, sa densité, son dessous, son entre-deux, son à coté… Le recouvrement de l’objet par cette lumière-image est aussi une réflexion sur les conditions d’apparition et de formation de l’image. Ces objets-maquettes imprégnés de photographies sont radicalement transformés. Leurs mutations, leurs altérations, leurs fusions révèlent une réalité singulière. Le paradoxe qui m’intéresse dans cet assemblage, c’est de conférer à l’image photographique projetée un surplus de réalité en regard de la maquette qui reste un substitut de réalité.
Simuler la prolifération des images dans la ville, c’est chercher ce passage où l’image en général (picturale, photographique, cinématographique…) commence à recouvrir le réel et deviendrait le réel.
Dans une deuxième phase, pour accentuer cette notion de recouvrement, les maquettes ainsi que leurs environnements sont recouverts de terre.
Cette terre n’a pas occulté l’objet, elle en a métamorphosé son apparence.
Une procédure identique de projection d’image va être opérée mais cette fois-ci, plus ponctuellement, dans l’intention de percer et creuser cette accumulation de maquettes. L’image photographique projetée peut se confondre avec l’arrière-plan et opérer une véritable trouée dans l’objet.
Ici, Manifestation, 2014, témoigne d’un événement social et revendicatif d’une situation donnée évoquant de manière très emblématique les réalités urbaines et l’histoire des grandes villes à l’échelle de l’homme.
Elle suggère une réminiscence des images du monde ou d’images mémorielles qui s’inscrivent dans l’épaisseur de la matière comme autant de perspectives superposant regard et vision.
"Architecture et photographie" :
Ces travaux montrent des volumes simples et des maquettes d'architectures sur lesquels des images photographiques sont projetées. Le principe de la projection est important car celle-ci se déploie dans l'espace et éclaire les objets qu'elle recouvre; elle est considérée comme un mode d'éclairage complexe qui se combine avec d'autres sources lumineuses.
Cette lumière codifiée par l'image photographique elle-même se fixe sur divers plans de projections. Il s'agit de questionner fictivement la matérialité de l'image, sa surface, son épaisseur, sa densité, son dessous, son à coté, son entre-deux, son dessus: l'image photographique projetée devient-elle une forme de réel et ce type d'assemblage ou de montage invente-t-il une nouvelle réalité ?
Patrick Tosani
"Architecture et photographie" :
Ces travaux montrent des volumes simples et des maquettes d'architectures sur lesquels des images photographiques sont projetées. Le principe de la projection est important car celle-ci se déploie dans l'espace et éclaire les objets qu'elle recouvre; elle est considérée comme un mode d'éclairage complexe qui se combine avec d'autres sources lumineuses.
Cette lumière codifiée par l'image photographique elle-même se fixe sur divers plans de projections. Il s'agit de questionner fictivement la matérialité de l'image, sa surface, son épaisseur, sa densité, son dessous, son à coté, son entre-deux, son dessus: l'image photographique projetée devient-elle une forme de réel et ce type d'assemblage ou de montage invente-t-il une nouvelle réalité ?
Patrick Tosani
"Prises d’air" :
L'espace photographique est partitionné de façon très précise entre l'objet coupé, le sol, le fond, l'arrière-plan et surtout, en révélant un manque et une absence : est-ce une absence d'une partie de l'objet dans le réel ou d'une partie de l'image, ou bien les deux à la fois ?
L'opération de coupe sur l'objet n'a pour moi qu'une valeur métaphorique et poétique : Celle de permettre cette observation de l'effet de coupe inhérent à toute photographie, à sa bi-dimensionnalité, à sa « mise en surface », à son dispositif de cadrage, de montage.
Patrick Tosani
"Prises d’air" :
L'espace photographique est partitionné de façon très précise entre l'objet coupé, le sol, le fond, l'arrière-plan et surtout, en révélant un manque et une absence : est-ce une absence d'une partie de l'objet dans le réel ou d'une partie de l'image, ou bien les deux à la fois ?
L'opération de coupe sur l'objet n'a pour moi qu'une valeur métaphorique et poétique : Celle de permettre cette observation de l'effet de coupe inhérent à toute photographie, à sa bi-dimensionnalité, à sa « mise en surface », à son dispositif de cadrage, de montage.
Patrick Tosani
"Prises d’air" :
L'espace photographique est partitionné de façon très précise entre l'objet coupé, le sol, le fond, l'arrière-plan et surtout, en révélant un manque et une absence : est-ce une absence d'une partie de l'objet dans le réel ou d'une partie de l'image, ou bien les deux à la fois ?
L'opération de coupe sur l'objet n'a pour moi qu'une valeur métaphorique et poétique : Celle de permettre cette observation de l'effet de coupe inhérent à toute photographie, à sa bi-dimensionnalité, à sa « mise en surface », à son dispositif de cadrage, de montage.
Patrick Tosani
"Architecture et peinture" :
L'application de peinture sur les maquettes d'une façon directe, aléatoire ou systématique, suivie de leurs mises en espace photographiques est un processus de recouvrement et de transformation d'un objet qui nous renvoie par l'image agrandie à un environnement urbain monumental et fictionnel. Il s'agit d'une réalité factuelle, celle de la peinture appliquée qui se transpose en une réalité imaginaire. Il y est question de l'impact de l'image, de la façon dont l'image s'accapare les formes et sature l'espace. Simuler ainsi des recouvrements et la prolifération des images dans la ville, c'est chercher ce passage où l'image en général (picturale, photographique, cinématographique) commence à recouvrir le réel et aurait tendance à devenir le réel.
La peinture qui recouvre chaque forme n'a pas occulté l'objet, elle en a métamorphosé son apparence. La photographie enregistre cet état des choses entre instabilité et mutation. Elle est une interrogation permanente de l'apparence des éléments, des objets, des corps. Toutes les modalités d'images que j'expérimente, questionnent cette apparence des choses pour en chercher leur corporéité et leur présence.
Patrick Tosani
"Architecture et peinture" :
L'application de peinture sur les maquettes d'une façon directe, aléatoire ou systématique, suivie de leurs mises en espace photographiques est un processus de recouvrement et de transformation d'un objet qui nous renvoie par l'image agrandie à un environnement urbain monumental et fictionnel. Il s'agit d'une réalité factuelle, celle de la peinture appliquée qui se transpose en une réalité imaginaire. Il y est question de l'impact de l'image, de la façon dont l'image s'accapare les formes et sature l'espace. Simuler ainsi des recouvrements et la prolifération des images dans la ville, c'est chercher ce passage où l'image en général (picturale, photographique, cinématographique) commence à recouvrir le réel et aurait tendance à devenir le réel.
La peinture qui recouvre chaque forme n'a pas occulté l'objet, elle en a métamorphosé son apparence. La photographie enregistre cet état des choses entre instabilité et mutation. Elle est une interrogation permanente de l'apparence des éléments, des objets, des corps. Toutes les modalités d'images que j'expérimente, questionnent cette apparence des choses pour en chercher leur corporéité et leur présence.
Patrick Tosani
"Architecture et peinture" :
L'application de peinture sur les maquettes d'une façon directe, aléatoire ou systématique, suivie de leurs mises en espace photographiques est un processus de recouvrement et de transformation d'un objet qui nous renvoie par l'image agrandie à un environnement urbain monumental et fictionnel. Il s'agit d'une réalité factuelle, celle de la peinture appliquée qui se transpose en une réalité imaginaire. Il y est question de l'impact de l'image, de la façon dont l'image s'accapare les formes et sature l'espace. Simuler ainsi des recouvrements et la prolifération des images dans la ville, c'est chercher ce passage où l'image en général (picturale, photographique, cinématographique) commence à recouvrir le réel et aurait tendance à devenir le réel.
La peinture qui recouvre chaque forme n'a pas occulté l'objet, elle en a métamorphosé son apparence. La photographie enregistre cet état des choses entre instabilité et mutation. Elle est une interrogation permanente de l'apparence des éléments, des objets, des corps. Toutes les modalités d'images que j'expérimente, questionnent cette apparence des choses pour en chercher leur corporéité et leur présence.
Patrick Tosani
"Architecture et peinture" :
L'application de peinture sur les maquettes d'une façon directe, aléatoire ou systématique, suivie de leurs mises en espace photographiques est un processus de recouvrement et de transformation d'un objet qui nous renvoie par l'image agrandie à un environnement urbain monumental et fictionnel. Il s'agit d'une réalité factuelle, celle de la peinture appliquée qui se transpose en une réalité imaginaire. Il y est question de l'impact de l'image, de la façon dont l'image s'accapare les formes et sature l'espace. Simuler ainsi des recouvrements et la prolifération des images dans la ville, c'est chercher ce passage où l'image en général (picturale, photographique, cinématographique) commence à recouvrir le réel et aurait tendance à devenir le réel.
La peinture qui recouvre chaque forme n'a pas occulté l'objet, elle en a métamorphosé son apparence. La photographie enregistre cet état des choses entre instabilité et mutation. Elle est une interrogation permanente de l'apparence des éléments, des objets, des corps. Toutes les modalités d'images que j'expérimente, questionnent cette apparence des choses pour en chercher leur corporéité et leur présence.
Patrick Tosani
"Masques" :
Il s'agit, dans un premier temps, de reformer et de restructurer ces pantalons sur le modèle du corps en les encollant et en les rigidifiant méticuleusement.
En photographiant cette forme rigoureusement vers l'intérieur, frontalement et à l'horizontale, il se révèle alors, une figure de masque. Ce masque qu'il faut bien nommer ainsi puisqu'il en a l'apparence, est une sorte de tête dont la ceinture serait le contour, l'entrejambe, le nez et les deux jambes, les yeux.
Ce masque contient une double présence du corps par la compression optique du volume et par cette figure anthropomorphe qu'il représente. L'image photographique, en transformant systématiquement le réel en objets, transforme ici ces objets en corps de façon à pouvoir dire que l'image elle-même « fait corps ».
Patrick Tosani
"Masques" :
Il s'agit, dans un premier temps, de reformer et de restructurer ces pantalons sur le modèle du corps en les encollant et en les rigidifiant méticuleusement.
En photographiant cette forme rigoureusement vers l'intérieur, frontalement et à l'horizontale, il se révèle alors, une figure de masque. Ce masque qu'il faut bien nommer ainsi puisqu'il en a l'apparence, est une sorte de tête dont la ceinture serait le contour, l'entrejambe, le nez et les deux jambes, les yeux.
Ce masque contient une double présence du corps par la compression optique du volume et par cette figure anthropomorphe qu'il représente. L'image photographique, en transformant systématiquement le réel en objets, transforme ici ces objets en corps de façon à pouvoir dire que l'image elle-même « fait corps ».
Patrick Tosani
"Masques" :
Il s'agit, dans un premier temps, de reformer et de restructurer ces pantalons sur le modèle du corps en les encollant et en les rigidifiant méticuleusement.
En photographiant cette forme rigoureusement vers l'intérieur, frontalement et à l'horizontale, il se révèle alors, une figure de masque. Ce masque qu'il faut bien nommer ainsi puisqu'il en a l'apparence, est une sorte de tête dont la ceinture serait le contour, l'entrejambe, le nez et les deux jambes, les yeux.
Ce masque contient une double présence du corps par la compression optique du volume et par cette figure anthropomorphe qu'il représente. L'image photographique, en transformant systématiquement le réel en objets, transforme ici ces objets en corps de façon à pouvoir dire que l'image elle-même « fait corps ».
Patrick Tosani
"Têtes" :
Ces figures singulières révèlent la grande présence de ces personnes grâce à la proximité du corps, aux détails des cheveux et la précision des formes. Elles témoignent en même temps de leurs anonymats par la particularité de l'angle de vue et le mutisme de l'image. Elles n'ont ni corps, ni visages et semblent isolées du monde.
Elles nous rappellent le regard distant de la photographie. L'intérêt de cet angle de vue était donc de créer cette distance sur le sujet avec une logique de regard : le sommet d'une chose vue d'en haut.
Patrick Tosani
"Têtes" :
Ces figures singulières révèlent la grande présence de ces personnes grâce à la proximité du corps, aux détails des cheveux et la précision des formes. Elles témoignent en même temps de leurs anonymats par la particularité de l'angle de vue et le mutisme de l'image. Elles n'ont ni corps, ni visages et semblent isolées du monde.
Elles nous rappellent le regard distant de la photographie. L'intérêt de cet angle de vue était donc de créer cette distance sur le sujet avec une logique de regard : le sommet d'une chose vue d'en haut.
Patrick Tosani
"Têtes" :
Ces figures singulières révèlent la grande présence de ces personnes grâce à la proximité du corps, aux détails des cheveux et la précision des formes. Elles témoignent en même temps de leurs anonymats par la particularité de l'angle de vue et le mutisme de l'image. Elles n'ont ni corps, ni visages et semblent isolées du monde.
Elles nous rappellent le regard distant de la photographie. L'intérêt de cet angle de vue était donc de créer cette distance sur le sujet avec une logique de regard : le sommet d'une chose vue d'en haut.
Patrick Tosani
"Vues" :
Les gâteaux et morceaux de viande sont recouverts d'une peinture chromée pour occulter une matière trop visible et pour leur redonner un aspect d'objets. C'est une image d'apparence qui modifie radicalement la nature de l'objet. Ce travail interroge la surface filtrée de l'objet comme la représentation photographique, filtre le réel.
Le recouvrement de peinture suggère la pétrification, l'apparat qui s'oppose à l'interne, mais le recouvrement prend aussi la valeur d'un masque, d'un plan intermédiaire.
La peinture n'en supprime pas l'identification réelle. Elle empêche simplement de voir la réalité.
Pour amplifier ce constat, le tirage photographique est agrandi dans des mesures rendant l'objet grotesque. Il est également saturé d'une dominante bleue complétant l'artifice de la scène. Ce travail a la nécessité de questionner la rencontre du réel et de l'artificiel. Cette peinture masque une chose qui est là devant nous, que l'on reconnaît, qui transmet sa texture et son empreinte, mais que malgré tout, l'on ne voit pas.
Patrick Tosani
"Vues" :
Les gâteaux et morceaux de viande sont recouverts d'une peinture chromée pour occulter une matière trop visible et pour leur redonner un aspect d'objets. C'est une image d'apparence qui modifie radicalement la nature de l'objet. Ce travail interroge la surface filtrée de l'objet comme la représentation photographique, filtre le réel.
Le recouvrement de peinture suggère la pétrification, l'apparat qui s'oppose à l'interne, mais le recouvrement prend aussi la valeur d'un masque, d'un plan intermédiaire.
La peinture n'en supprime pas l'identification réelle. Elle empêche simplement de voir la réalité.
Pour amplifier ce constat, le tirage photographique est agrandi dans des mesures rendant l'objet grotesque. Il est également saturé d'une dominante bleue complétant l'artifice de la scène. Ce travail a la nécessité de questionner la rencontre du réel et de l'artificiel. Cette peinture masque une chose qui est là devant nous, que l'on reconnaît, qui transmet sa texture et son empreinte, mais que malgré tout, l'on ne voit pas.
Patrick Tosani
"Circuits" :
Mon intérêt pour cet objet est qu'il fait image. Il est photographié dans sa verticalité et il occupe presque tout l'espace. Je souhaite toutefois lui garder le statut d'objet en laissant une sorte de socle avec un champ plus important à la base du tableau. Le dessin ou le schéma du circuit semble hors échelle. II appartient autant à la miniature qu'au gigantesque, différentes dimensions sont possibles.
C'est l'appréhension physique et l'expérience du parcours qui m'intéressent ; c'est d'ailleurs l'image que je souhaite expérimenter, considérant que l'observateur est un corps dans l'espace qui approche une image.
Le choix des différentes cartes était lié à la variation de densité des réseaux ainsi qu'à l'aspect manuel ou mécanisé du dessin.
Patrick Tosani
"Circuits" :
Mon intérêt pour cet objet est qu'il fait image. Il est photographié dans sa verticalité et il occupe presque tout l'espace. Je souhaite toutefois lui garder le statut d'objet en laissant une sorte de socle avec un champ plus important à la base du tableau. Le dessin ou le schéma du circuit semble hors échelle. II appartient autant à la miniature qu'au gigantesque, différentes dimensions sont possibles.
C'est l'appréhension physique et l'expérience du parcours qui m'intéressent ; c'est d'ailleurs l'image que je souhaite expérimenter, considérant que l'observateur est un corps dans l'espace qui approche une image.
Le choix des différentes cartes était lié à la variation de densité des réseaux ainsi qu'à l'aspect manuel ou mécanisé du dessin.
Patrick Tosani
La cuillère capte la lumière et la réfléchit comme un miroir. Visuellement la photographie redonne à l'objet sa fonction première de récepteur et de transmetteur. La développement de la série consiste en un travail de variation sur l'éclairement. Par le biais de la cuillère, la photographie reçoit et transmet la lumière. C'est dans cette possibilité de coïncidence des rôles de la photographie et de l'objet non seulement par la métaphore mais par une lecture physique et sensible de l'image que l'on peut parler du transfert d'un espace réel vers un espace photographique et de l'idée d'une continuité de sens.
L'objet parle déjà de ce que la photographie décrit et, inversement, la photographie contient exactement ce que l'objet irradie.
Patrick Tosani
La cuillère capte la lumière et la réfléchit comme un miroir. Visuellement la photographie redonne à l'objet sa fonction première de récepteur et de transmetteur. La développement de la série consiste en un travail de variation sur l'éclairement. Par le biais de la cuillère, la photographie reçoit et transmet la lumière. C'est dans cette possibilité de coïncidence des rôles de la photographie et de l'objet non seulement par la métaphore mais par une lecture physique et sensible de l'image que l'on peut parler du transfert d'un espace réel vers un espace photographique et de l'idée d'une continuité de sens.
L'objet parle déjà de ce que la photographie décrit et, inversement, la photographie contient exactement ce que l'objet irradie.
Patrick Tosani
"Talons" :
Dans mes photographies, l'isolement des objets par le cadrage, la mise en oeuvre des constituants de l'image, l'amplification du regard par l'agrandissement, la précision des points de vue sont les conditions nécessaires pour révéler la potentialité descriptive d'une chose.
La particularité du talon est de grandir et celle de la photographie est de s'accroître à partir de la matrice contenue dans l'appareil photographique. L'expérience de ce travail introduit à une notion de continuité entre l'espace réel et l'espace représenté photographiquement. La spécificité de la photographie est de puiser sa matière dans le réel et par un système de représentation fidèle d'en assurer la continuité.
C'est sans doute cette juste continuité qui fait la cohérence d'une image. Cette continuité ne concerne pas exclusivement la description, la copie, l'expression, l'impression mais surtout le transfert d'un espace autonome, le réel, vers un autre espace autonome, l'image, qui malgré leurs autonomies, n'existent pas l'un sans l'autre.
Patrick Tosani
"Talons" :
Dans mes photographies, l'isolement des objets par le cadrage, la mise en oeuvre des constituants de l'image, l'amplification du regard par l'agrandissement, la précision des points de vue sont les conditions nécessaires pour révéler la potentialité descriptive d'une chose.
La particularité du talon est de grandir et celle de la photographie est de s'accroître à partir de la matrice contenue dans l'appareil photographique. L'expérience de ce travail introduit à une notion de continuité entre l'espace réel et l'espace représenté photographiquement. La spécificité de la photographie est de puiser sa matière dans le réel et par un système de représentation fidèle d'en assurer la continuité.
C'est sans doute cette juste continuité qui fait la cohérence d'une image. Cette continuité ne concerne pas exclusivement la description, la copie, l'expression, l'impression mais surtout le transfert d'un espace autonome, le réel, vers un autre espace autonome, l'image, qui malgré leurs autonomies, n'existent pas l'un sans l'autre.
Patrick Tosani
"Talons" :
Dans mes photographies, l'isolement des objets par le cadrage, la mise en oeuvre des constituants de l'image, l'amplification du regard par l'agrandissement, la précision des points de vue sont les conditions nécessaires pour révéler la potentialité descriptive d'une chose.
La particularité du talon est de grandir et celle de la photographie est de s'accroître à partir de la matrice contenue dans l'appareil photographique. L'expérience de ce travail introduit à une notion de continuité entre l'espace réel et l'espace représenté photographiquement. La spécificité de la photographie est de puiser sa matière dans le réel et par un système de représentation fidèle d'en assurer la continuité.
C'est sans doute cette juste continuité qui fait la cohérence d'une image. Cette continuité ne concerne pas exclusivement la description, la copie, l'expression, l'impression mais surtout le transfert d'un espace autonome, le réel, vers un autre espace autonome, l'image, qui malgré leurs autonomies, n'existent pas l'un sans l'autre.
Patrick Tosani
"Talons" :
Dans mes photographies, l'isolement des objets par le cadrage, la mise en oeuvre des constituants de l'image, l'amplification du regard par l'agrandissement, la précision des points de vue sont les conditions nécessaires pour révéler la potentialité descriptive d'une chose.
La particularité du talon est de grandir et celle de la photographie est de s'accroître à partir de la matrice contenue dans l'appareil photographique. L'expérience de ce travail introduit à une notion de continuité entre l'espace réel et l'espace représenté photographiquement. La spécificité de la photographie est de puiser sa matière dans le réel et par un système de représentation fidèle d'en assurer la continuité.
C'est sans doute cette juste continuité qui fait la cohérence d'une image. Cette continuité ne concerne pas exclusivement la description, la copie, l'expression, l'impression mais surtout le transfert d'un espace autonome, le réel, vers un autre espace autonome, l'image, qui malgré leurs autonomies, n'existent pas l'un sans l'autre.
Patrick Tosani
"Talons" :
Dans mes photographies, l'isolement des objets par le cadrage, la mise en oeuvre des constituants de l'image, l'amplification du regard par l'agrandissement, la précision des points de vue sont les conditions nécessaires pour révéler la potentialité descriptive d'une chose.
La particularité du talon est de grandir et celle de la photographie est de s'accroître à partir de la matrice contenue dans l'appareil photographique. L'expérience de ce travail introduit à une notion de continuité entre l'espace réel et l'espace représenté photographiquement. La spécificité de la photographie est de puiser sa matière dans le réel et par un système de représentation fidèle d'en assurer la continuité.
C'est sans doute cette juste continuité qui fait la cohérence d'une image. Cette continuité ne concerne pas exclusivement la description, la copie, l'expression, l'impression mais surtout le transfert d'un espace autonome, le réel, vers un autre espace autonome, l'image, qui malgré leurs autonomies, n'existent pas l'un sans l'autre.
Patrick Tosani
"Les Pluies" :
Il s'agit de la présentation d'une scène ordinaire : il pleut.
Cette scène d'apparence naturelle est un artifice de studio réalisé dans un coin de l'atelier sur une table. Cette fabrication de pluie sous-tend l'idée de l'élaboration et de la construction progressive de l'image. Comment construire une image, comment la remplir métaphoriquement ?
L'image dans le cadre du viseur serait un parallélépipède que l'on investirait selon un ordre de travail. La pluie se trouvait être un bon matériau pour remplir l'image.
Elle remplit réellement l'espace par sa dynamique et remplit parfaitement l'image par l'écran ou le rideau qu'elle produit. La mise en place de ce travail résulte de la concordance de plusieurs notions développées dans les travaux précédents : d'un côté la dialectique réel-photographie avec la présence très réaliste presque physique des matériaux, d'un autre côté la question du champ spatial de l'image .
Que montre l'image ? La pluie rien que la pluie.
Il y a peu de place pour autre chose. La variation de l'écoulement de la pluie avec des signes de ponctuation en matière plastique placés sous le flot de l'eau constitue un petit événement dans l'installation. Le trajet de l'eau est modifié à la mesure de la signification du signe de ponctuation. Et c'est cette exacte modification qui est décrite.
Cette étroite corrélation entre le réel et ce que montre l'image introduit sans doute à l'utilisation ultérieure des objets par la précision descriptive que cela autorise.
Patrick Tosani
"Les Pluies" :
Il s'agit de la présentation d'une scène ordinaire : il pleut.
Cette scène d'apparence naturelle est un artifice de studio réalisé dans un coin de l'atelier sur une table. Cette fabrication de pluie sous-tend l'idée de l'élaboration et de la construction progressive de l'image. Comment construire une image, comment la remplir métaphoriquement ?
L'image dans le cadre du viseur serait un parallélépipède que l'on investirait selon un ordre de travail. La pluie se trouvait être un bon matériau pour remplir l'image.
Elle remplit réellement l'espace par sa dynamique et remplit parfaitement l'image par l'écran ou le rideau qu'elle produit. La mise en place de ce travail résulte de la concordance de plusieurs notions développées dans les travaux précédents : d'un côté la dialectique réel-photographie avec la présence très réaliste presque physique des matériaux, d'un autre côté la question du champ spatial de l'image .
Que montre l'image ? La pluie rien que la pluie.
Il y a peu de place pour autre chose. La variation de l'écoulement de la pluie avec des signes de ponctuation en matière plastique placés sous le flot de l'eau constitue un petit événement dans l'installation. Le trajet de l'eau est modifié à la mesure de la signification du signe de ponctuation. Et c'est cette exacte modification qui est décrite.
Cette étroite corrélation entre le réel et ce que montre l'image introduit sans doute à l'utilisation ultérieure des objets par la précision descriptive que cela autorise.
Patrick Tosani
"Les Pluies" :
Il s'agit de la présentation d'une scène ordinaire : il pleut.
Cette scène d'apparence naturelle est un artifice de studio réalisé dans un coin de l'atelier sur une table. Cette fabrication de pluie sous-tend l'idée de l'élaboration et de la construction progressive de l'image. Comment construire une image, comment la remplir métaphoriquement ?
L'image dans le cadre du viseur serait un parallélépipède que l'on investirait selon un ordre de travail. La pluie se trouvait être un bon matériau pour remplir l'image.
Elle remplit réellement l'espace par sa dynamique et remplit parfaitement l'image par l'écran ou le rideau qu'elle produit. La mise en place de ce travail résulte de la concordance de plusieurs notions développées dans les travaux précédents : d'un côté la dialectique réel-photographie avec la présence très réaliste presque physique des matériaux, d'un autre côté la question du champ spatial de l'image .
Que montre l'image ? La pluie rien que la pluie.
Il y a peu de place pour autre chose. La variation de l'écoulement de la pluie avec des signes de ponctuation en matière plastique placés sous le flot de l'eau constitue un petit événement dans l'installation. Le trajet de l'eau est modifié à la mesure de la signification du signe de ponctuation. Et c'est cette exacte modification qui est décrite.
Cette étroite corrélation entre le réel et ce que montre l'image introduit sans doute à l'utilisation ultérieure des objets par la précision descriptive que cela autorise.
Patrick Tosani
"Les Pluies" :
Il s'agit de la présentation d'une scène ordinaire : il pleut.
Cette scène d'apparence naturelle est un artifice de studio réalisé dans un coin de l'atelier sur une table. Cette fabrication de pluie sous-tend l'idée de l'élaboration et de la construction progressive de l'image. Comment construire une image, comment la remplir métaphoriquement ?
L'image dans le cadre du viseur serait un parallélépipède que l'on investirait selon un ordre de travail. La pluie se trouvait être un bon matériau pour remplir l'image.
Elle remplit réellement l'espace par sa dynamique et remplit parfaitement l'image par l'écran ou le rideau qu'elle produit. La mise en place de ce travail résulte de la concordance de plusieurs notions développées dans les travaux précédents : d'un côté la dialectique réel-photographie avec la présence très réaliste presque physique des matériaux, d'un autre côté la question du champ spatial de l'image .
Que montre l'image ? La pluie rien que la pluie.
Il y a peu de place pour autre chose. La variation de l'écoulement de la pluie avec des signes de ponctuation en matière plastique placés sous le flot de l'eau constitue un petit événement dans l'installation. Le trajet de l'eau est modifié à la mesure de la signification du signe de ponctuation. Et c'est cette exacte modification qui est décrite.
Cette étroite corrélation entre le réel et ce que montre l'image introduit sans doute à l'utilisation ultérieure des objets par la précision descriptive que cela autorise.
Patrick Tosani
"Les Pluies" :
Il s'agit de la présentation d'une scène ordinaire : il pleut.
Cette scène d'apparence naturelle est un artifice de studio réalisé dans un coin de l'atelier sur une table. Cette fabrication de pluie sous-tend l'idée de l'élaboration et de la construction progressive de l'image. Comment construire une image, comment la remplir métaphoriquement ?
L'image dans le cadre du viseur serait un parallélépipède que l'on investirait selon un ordre de travail. La pluie se trouvait être un bon matériau pour remplir l'image.
Elle remplit réellement l'espace par sa dynamique et remplit parfaitement l'image par l'écran ou le rideau qu'elle produit. La mise en place de ce travail résulte de la concordance de plusieurs notions développées dans les travaux précédents : d'un côté la dialectique réel-photographie avec la présence très réaliste presque physique des matériaux, d'un autre côté la question du champ spatial de l'image .
Que montre l'image ? La pluie rien que la pluie.
Il y a peu de place pour autre chose. La variation de l'écoulement de la pluie avec des signes de ponctuation en matière plastique placés sous le flot de l'eau constitue un petit événement dans l'installation. Le trajet de l'eau est modifié à la mesure de la signification du signe de ponctuation. Et c'est cette exacte modification qui est décrite.
Cette étroite corrélation entre le réel et ce que montre l'image introduit sans doute à l'utilisation ultérieure des objets par la précision descriptive que cela autorise.
Patrick Tosani
"Géographies" :
Le travail des tambours a pour objectif de développer une correspondance entre deux surfaces : la peau de l'objet (instrument de musique) en regard de la surface de l'image photographique. C'est ce rapprochement qui attire mon intérêt.
La surface du tambour a été façonnée progressivement par la fréquence et l'énergie du jeu des musiciens utilisant ces instruments. La peinture recouvrant la peau en plastique a en partie disparu. Cet objet a été fabriqué dans un rapport tactile de toucher. Je souhaitais que la reproduction et l'agrandissement photographique de l'objet suggèrent ce même désir.
Patrick Tosani
"Géographies" :
Le travail des tambours a pour objectif de développer une correspondance entre deux surfaces : la peau de l'objet (instrument de musique) en regard de la surface de l'image photographique. C'est ce rapprochement qui attire mon intérêt.
La surface du tambour a été façonnée progressivement par la fréquence et l'énergie du jeu des musiciens utilisant ces instruments. La peinture recouvrant la peau en plastique a en partie disparu. Cet objet a été fabriqué dans un rapport tactile de toucher. Je souhaitais que la reproduction et l'agrandissement photographique de l'objet suggèrent ce même désir.
Patrick Tosani
"Glaçons" :
La photographie perturbe la notion d'échelle. L'inclusion de ces petites figurines dans des glaçons va me permettre de les confronter à un environnement de même dimension. La glace ou le glaçon deviennent leurs espaces d'évolution, un espace à l'échelle de leurs mouvements et de leurs déplacements. Par l'effet de gel, ces figurines semblent acquérir une énergie égale à l'énergie de la glace. L'instant de cette égalité des forces, c'est l'instant de la photographie. Les figurines choisies sont des sportifs, des athlètes, des danseurs...dont les mouvements arrêtés caractérisent l'instantanéité.
L'observation de la fonte de la glace induit assez logiquement l'évolution de différentes temporalités. L'instantanéité va être confrontée à un temps long, à celui du passé, à celui de l'architecture, aux monuments anciens, eux-mêmes renvoyés au quotidien du papier journal : l'information, l'événement, l'actualité ; l'écriture ponctuant le récit du temps. Un ensemble de palais, châteaux, aqueducs, arènes, non identifiable, va être découpé dans du papier journal avec une grande précision, puis inclus et saisi par la glace. L'utilisation du papier journal et de ces architectures dessinées, c'est aussi l'opposition des matériaux entre la glace, limpide, minérale, brillante et le papier, éphémère, fragile, informatif. Les découpes des fenêtres, portes et créneaux, au delà de l'image du monument, seront autant de sources de lumière pour accentuer la transparence de la glace. Ces architectures découpées, monuments dans la glace, sont installées dans un temps long qui se déroule, qui littéralement s 'écoule au rythme de la fonte de la glace.
Dans la durée du temps de travail, le bloc de glace fond lentement ; il va disparaître et par là même, mon dispositif également. L'incendie d'un monument, d'un quartier, de la ville entière, est l'évènement qui me permet de rentrer directement dans le récit et le processus du travail. L'incendie est aussi l'image de situations dramatiques tant historiques que contemporaines qui nous renvoient à un contexte politique spécifique, et à une actualité de l'époque.
Patrick Tosani
"Glaçons" :
La photographie perturbe la notion d'échelle. L'inclusion de ces petites figurines dans des glaçons va me permettre de les confronter à un environnement de même dimension. La glace ou le glaçon deviennent leurs espaces d'évolution, un espace à l'échelle de leurs mouvements et de leurs déplacements. Par l'effet de gel, ces figurines semblent acquérir une énergie égale à l'énergie de la glace. L'instant de cette égalité des forces, c'est l'instant de la photographie. Les figurines choisies sont des sportifs, des athlètes, des danseurs...dont les mouvements arrêtés caractérisent l'instantanéité.
L'observation de la fonte de la glace induit assez logiquement l'évolution de différentes temporalités. L'instantanéité va être confrontée à un temps long, à celui du passé, à celui de l'architecture, aux monuments anciens, eux-mêmes renvoyés au quotidien du papier journal : l'information, l'événement, l'actualité ; l'écriture ponctuant le récit du temps. Un ensemble de palais, châteaux, aqueducs, arènes, non identifiable, va être découpé dans du papier journal avec une grande précision, puis inclus et saisi par la glace. L'utilisation du papier journal et de ces architectures dessinées, c'est aussi l'opposition des matériaux entre la glace, limpide, minérale, brillante et le papier, éphémère, fragile, informatif. Les découpes des fenêtres, portes et créneaux, au delà de l'image du monument, seront autant de sources de lumière pour accentuer la transparence de la glace. Ces architectures découpées, monuments dans la glace, sont installées dans un temps long qui se déroule, qui littéralement s 'écoule au rythme de la fonte de la glace.
Dans la durée du temps de travail, le bloc de glace fond lentement ; il va disparaître et par là même, mon dispositif également. L'incendie d'un monument, d'un quartier, de la ville entière, est l'évènement qui me permet de rentrer directement dans le récit et le processus du travail. L'incendie est aussi l'image de situations dramatiques tant historiques que contemporaines qui nous renvoient à un contexte politique spécifique, et à une actualité de l'époque.
Patrick Tosani
"Glaçons" :
La photographie perturbe la notion d'échelle. L'inclusion de ces petites figurines dans des glaçons va me permettre de les confronter à un environnement de même dimension. La glace ou le glaçon deviennent leurs espaces d'évolution, un espace à l'échelle de leurs mouvements et de leurs déplacements. Par l'effet de gel, ces figurines semblent acquérir une énergie égale à l'énergie de la glace. L'instant de cette égalité des forces, c'est l'instant de la photographie. Les figurines choisies sont des sportifs, des athlètes, des danseurs...dont les mouvements arrêtés caractérisent l'instantanéité.
L'observation de la fonte de la glace induit assez logiquement l'évolution de différentes temporalités. L'instantanéité va être confrontée à un temps long, à celui du passé, à celui de l'architecture, aux monuments anciens, eux-mêmes renvoyés au quotidien du papier journal : l'information, l'événement, l'actualité ; l'écriture ponctuant le récit du temps. Un ensemble de palais, châteaux, aqueducs, arènes, non identifiable, va être découpé dans du papier journal avec une grande précision, puis inclus et saisi par la glace. L'utilisation du papier journal et de ces architectures dessinées, c'est aussi l'opposition des matériaux entre la glace, limpide, minérale, brillante et le papier, éphémère, fragile, informatif. Les découpes des fenêtres, portes et créneaux, au delà de l'image du monument, seront autant de sources de lumière pour accentuer la transparence de la glace. Ces architectures découpées, monuments dans la glace, sont installées dans un temps long qui se déroule, qui littéralement s 'écoule au rythme de la fonte de la glace.
Dans la durée du temps de travail, le bloc de glace fond lentement ; il va disparaître et par là même, mon dispositif également. L'incendie d'un monument, d'un quartier, de la ville entière, est l'évènement qui me permet de rentrer directement dans le récit et le processus du travail. L'incendie est aussi l'image de situations dramatiques tant historiques que contemporaines qui nous renvoient à un contexte politique spécifique, et à une actualité de l'époque.
Patrick Tosani
"Glaçons" :
La photographie perturbe la notion d'échelle. L'inclusion de ces petites figurines dans des glaçons va me permettre de les confronter à un environnement de même dimension. La glace ou le glaçon deviennent leurs espaces d'évolution, un espace à l'échelle de leurs mouvements et de leurs déplacements. Par l'effet de gel, ces figurines semblent acquérir une énergie égale à l'énergie de la glace. L'instant de cette égalité des forces, c'est l'instant de la photographie. Les figurines choisies sont des sportifs, des athlètes, des danseurs...dont les mouvements arrêtés caractérisent l'instantanéité.
L'observation de la fonte de la glace induit assez logiquement l'évolution de différentes temporalités. L'instantanéité va être confrontée à un temps long, à celui du passé, à celui de l'architecture, aux monuments anciens, eux-mêmes renvoyés au quotidien du papier journal : l'information, l'événement, l'actualité ; l'écriture ponctuant le récit du temps. Un ensemble de palais, châteaux, aqueducs, arènes, non identifiable, va être découpé dans du papier journal avec une grande précision, puis inclus et saisi par la glace. L'utilisation du papier journal et de ces architectures dessinées, c'est aussi l'opposition des matériaux entre la glace, limpide, minérale, brillante et le papier, éphémère, fragile, informatif. Les découpes des fenêtres, portes et créneaux, au delà de l'image du monument, seront autant de sources de lumière pour accentuer la transparence de la glace. Ces architectures découpées, monuments dans la glace, sont installées dans un temps long qui se déroule, qui littéralement s 'écoule au rythme de la fonte de la glace.
Dans la durée du temps de travail, le bloc de glace fond lentement ; il va disparaître et par là même, mon dispositif également. L'incendie d'un monument, d'un quartier, de la ville entière, est l'évènement qui me permet de rentrer directement dans le récit et le processus du travail. L'incendie est aussi l'image de situations dramatiques tant historiques que contemporaines qui nous renvoient à un contexte politique spécifique, et à une actualité de l'époque.
Patrick Tosani
"Glaçons" :
La photographie perturbe la notion d'échelle. L'inclusion de ces petites figurines dans des glaçons va me permettre de les confronter à un environnement de même dimension. La glace ou le glaçon deviennent leurs espaces d'évolution, un espace à l'échelle de leurs mouvements et de leurs déplacements. Par l'effet de gel, ces figurines semblent acquérir une énergie égale à l'énergie de la glace. L'instant de cette égalité des forces, c'est l'instant de la photographie. Les figurines choisies sont des sportifs, des athlètes, des danseurs...dont les mouvements arrêtés caractérisent l'instantanéité.
L'observation de la fonte de la glace induit assez logiquement l'évolution de différentes temporalités. L'instantanéité va être confrontée à un temps long, à celui du passé, à celui de l'architecture, aux monuments anciens, eux-mêmes renvoyés au quotidien du papier journal : l'information, l'événement, l'actualité ; l'écriture ponctuant le récit du temps. Un ensemble de palais, châteaux, aqueducs, arènes, non identifiable, va être découpé dans du papier journal avec une grande précision, puis inclus et saisi par la glace. L'utilisation du papier journal et de ces architectures dessinées, c'est aussi l'opposition des matériaux entre la glace, limpide, minérale, brillante et le papier, éphémère, fragile, informatif. Les découpes des fenêtres, portes et créneaux, au delà de l'image du monument, seront autant de sources de lumière pour accentuer la transparence de la glace. Ces architectures découpées, monuments dans la glace, sont installées dans un temps long qui se déroule, qui littéralement s 'écoule au rythme de la fonte de la glace.
Dans la durée du temps de travail, le bloc de glace fond lentement ; il va disparaître et par là même, mon dispositif également. L'incendie d'un monument, d'un quartier, de la ville entière, est l'évènement qui me permet de rentrer directement dans le récit et le processus du travail. L'incendie est aussi l'image de situations dramatiques tant historiques que contemporaines qui nous renvoient à un contexte politique spécifique, et à une actualité de l'époque.
Patrick Tosani
"Glaçons" :
La photographie perturbe la notion d'échelle. L'inclusion de ces petites figurines dans des glaçons va me permettre de les confronter à un environnement de même dimension. La glace ou le glaçon deviennent leurs espaces d'évolution, un espace à l'échelle de leurs mouvements et de leurs déplacements. Par l'effet de gel, ces figurines semblent acquérir une énergie égale à l'énergie de la glace. L'instant de cette égalité des forces, c'est l'instant de la photographie. Les figurines choisies sont des sportifs, des athlètes, des danseurs...dont les mouvements arrêtés caractérisent l'instantanéité.
L'observation de la fonte de la glace induit assez logiquement l'évolution de différentes temporalités. L'instantanéité va être confrontée à un temps long, à celui du passé, à celui de l'architecture, aux monuments anciens, eux-mêmes renvoyés au quotidien du papier journal : l'information, l'événement, l'actualité ; l'écriture ponctuant le récit du temps. Un ensemble de palais, châteaux, aqueducs, arènes, non identifiable, va être découpé dans du papier journal avec une grande précision, puis inclus et saisi par la glace. L'utilisation du papier journal et de ces architectures dessinées, c'est aussi l'opposition des matériaux entre la glace, limpide, minérale, brillante et le papier, éphémère, fragile, informatif. Les découpes des fenêtres, portes et créneaux, au delà de l'image du monument, seront autant de sources de lumière pour accentuer la transparence de la glace. Ces architectures découpées, monuments dans la glace, sont installées dans un temps long qui se déroule, qui littéralement s 'écoule au rythme de la fonte de la glace.
Dans la durée du temps de travail, le bloc de glace fond lentement ; il va disparaître et par là même, mon dispositif également. L'incendie d'un monument, d'un quartier, de la ville entière, est l'évènement qui me permet de rentrer directement dans le récit et le processus du travail. L'incendie est aussi l'image de situations dramatiques tant historiques que contemporaines qui nous renvoient à un contexte politique spécifique, et à une actualité de l'époque.
Patrick Tosani
"Glaçons" :
La photographie perturbe la notion d'échelle. L'inclusion de ces petites figurines dans des glaçons va me permettre de les confronter à un environnement de même dimension. La glace ou le glaçon deviennent leurs espaces d'évolution, un espace à l'échelle de leurs mouvements et de leurs déplacements. Par l'effet de gel, ces figurines semblent acquérir une énergie égale à l'énergie de la glace. L'instant de cette égalité des forces, c'est l'instant de la photographie. Les figurines choisies sont des sportifs, des athlètes, des danseurs...dont les mouvements arrêtés caractérisent l'instantanéité.
L'observation de la fonte de la glace induit assez logiquement l'évolution de différentes temporalités. L'instantanéité va être confrontée à un temps long, à celui du passé, à celui de l'architecture, aux monuments anciens, eux-mêmes renvoyés au quotidien du papier journal : l'information, l'événement, l'actualité ; l'écriture ponctuant le récit du temps. Un ensemble de palais, châteaux, aqueducs, arènes, non identifiable, va être découpé dans du papier journal avec une grande précision, puis inclus et saisi par la glace. L'utilisation du papier journal et de ces architectures dessinées, c'est aussi l'opposition des matériaux entre la glace, limpide, minérale, brillante et le papier, éphémère, fragile, informatif. Les découpes des fenêtres, portes et créneaux, au delà de l'image du monument, seront autant de sources de lumière pour accentuer la transparence de la glace. Ces architectures découpées, monuments dans la glace, sont installées dans un temps long qui se déroule, qui littéralement s 'écoule au rythme de la fonte de la glace.
Dans la durée du temps de travail, le bloc de glace fond lentement ; il va disparaître et par là même, mon dispositif également. L'incendie d'un monument, d'un quartier, de la ville entière, est l'évènement qui me permet de rentrer directement dans le récit et le processus du travail. L'incendie est aussi l'image de situations dramatiques tant historiques que contemporaines qui nous renvoient à un contexte politique spécifique, et à une actualité de l'époque.
Patrick Tosani
"Architecture et photographie" :
Ces travaux montrent des volumes simples et des maquettes d'architectures sur lesquels des images photographiques sont projetées. Le principe de la projection est important car celle-ci se déploie dans l'espace et éclaire les objets qu'elle recouvre; elle est considérée comme un mode d'éclairage complexe qui se combine avec d'autres sources lumineuses.
Cette lumière codifiée par l'image photographique elle-même se fixe sur divers plans de projections. Il s'agit de questionner fictivement la matérialité de l'image, sa surface, son épaisseur, sa densité, son dessous, son à coté, son entre-deux, son dessus: l'image photographique projetée devient-elle une forme de réel et ce type d'assemblage ou de montage invente-t-il une nouvelle réalité ?
Patrick Tosani
"Architecture et photographie" :
Ces travaux montrent des volumes simples et des maquettes d'architectures sur lesquels des images photographiques sont projetées. Le principe de la projection est important car celle-ci se déploie dans l'espace et éclaire les objets qu'elle recouvre; elle est considérée comme un mode d'éclairage complexe qui se combine avec d'autres sources lumineuses.
Cette lumière codifiée par l'image photographique elle-même se fixe sur divers plans de projections. Il s'agit de questionner fictivement la matérialité de l'image, sa surface, son épaisseur, sa densité, son dessous, son à coté, son entre-deux, son dessus: l'image photographique projetée devient-elle une forme de réel et ce type d'assemblage ou de montage invente-t-il une nouvelle réalité ?
Patrick Tosani
"Les Chaussures de lait":
Le liquide va investir la forme, pénétrer à l'intérieur du volume et prendre l'empreinte de cette enveloppe du corps. Cette expérimentation propose d'observer les phénomènes de limites, de saturation, d'écoulement, de débordement de ce corps liquide.
La photographie immobilise cette pression du liquide dans son moule, retient le débordement de l'objet et dévoile son écoulement imprévisible sur le sol qui dessine des espaces inattendus.
Patrick Tosani
"Les Chaussures de lait":
Le liquide va investir la forme, pénétrer à l'intérieur du volume et prendre l'empreinte de cette enveloppe du corps. Cette expérimentation propose d'observer les phénomènes de limites, de saturation, d'écoulement, de débordement de ce corps liquide.
La photographie immobilise cette pression du liquide dans son moule, retient le débordement de l'objet et dévoile son écoulement imprévisible sur le sol qui dessine des espaces inattendus.
Patrick Tosani
"Les Chaussures de lait":
Le liquide va investir la forme, pénétrer à l'intérieur du volume et prendre l'empreinte de cette enveloppe du corps. Cette expérimentation propose d'observer les phénomènes de limites, de saturation, d'écoulement, de débordement de ce corps liquide.
La photographie immobilise cette pression du liquide dans son moule, retient le débordement de l'objet et dévoile son écoulement imprévisible sur le sol qui dessine des espaces inattendus.
Patrick Tosani
"Les Corps du sol" :
Le tissu est étiré, replié, retourné, tendu, quelquefois découpé. L'imprégnation d'un liquide épais alourdit la masse de l'ensemble et augmente sa capacité de fusion avec le sol. La forme identifiable du pantalon disparaît au profit d'une forme plus abstraite, un rectangle noir ou blanc en perspective. Il y a une volonté d'un aplatissement extrême de l'objet dans l'horizontalité du sol, à tel point, de vouloir confondre les deux matières ensemble.
Ce corps absent se révèle dans la présence du lieu sur lequel il s'inscrit et ce constat très simple résonne avec la portée de l'acte photographique : « être là ».
Patrick Tosani
"Les Corps du sol" :
Le tissu est étiré, replié, retourné, tendu, quelquefois découpé. L'imprégnation d'un liquide épais alourdit la masse de l'ensemble et augmente sa capacité de fusion avec le sol. La forme identifiable du pantalon disparaît au profit d'une forme plus abstraite, un rectangle noir ou blanc en perspective. Il y a une volonté d'un aplatissement extrême de l'objet dans l'horizontalité du sol, à tel point, de vouloir confondre les deux matières ensemble.
Ce corps absent se révèle dans la présence du lieu sur lequel il s'inscrit et ce constat très simple résonne avec la portée de l'acte photographique : « être là ».
Patrick Tosani
"Regards et Territoires" (Enfants de Damas) :
Les prémisses de ce travail vont se développer au contact même des objets, les chemises encollées, dans la manière de les manipuler, de les porter, de rentrer dedans. En imaginant un changement d'échelle, il y a possibilité « d'habiter les habits ».
Les modèles, choisis parmi des enfants, utilisent ces chemises rigides en les passant par le col. Elles entourent leurs visages comme un cocon coloré et sont éclairées par une lumière très forte qui, traversant le tissu, inonde le visage de la couleur de ce même tissu. L'irradiation de la couleur révèle un monde intérieur personnel, intime, imprégné de l'environnement extérieur. Le visage a subi les traces de ce qui l'entoure, de son environnement spatial, social, politique; son expression capte, reflète la couleur du vêtement qui est en cela un indice formel prégnant.
Le regard serait cette symbiose entre le visage de l'intériorité et la « couleur » de l'environnement. Ce constat plastique est une préfiguration pour aborder le projet Territoires sous un angle spécifique et politique.
Patrick Tosani
"Regards et Territoires" (Enfants de Damas) :
Les prémisses de ce travail vont se développer au contact même des objets, les chemises encollées, dans la manière de les manipuler, de les porter, de rentrer dedans. En imaginant un changement d'échelle, il y a possibilité « d'habiter les habits ».
Les modèles, choisis parmi des enfants, utilisent ces chemises rigides en les passant par le col. Elles entourent leurs visages comme un cocon coloré et sont éclairées par une lumière très forte qui, traversant le tissu, inonde le visage de la couleur de ce même tissu. L'irradiation de la couleur révèle un monde intérieur personnel, intime, imprégné de l'environnement extérieur. Le visage a subi les traces de ce qui l'entoure, de son environnement spatial, social, politique; son expression capte, reflète la couleur du vêtement qui est en cela un indice formel prégnant.
Le regard serait cette symbiose entre le visage de l'intériorité et la « couleur » de l'environnement. Ce constat plastique est une préfiguration pour aborder le projet Territoires sous un angle spécifique et politique.
Patrick Tosani
"Regards et Territoires" (Enfants de Damas) :
Les prémisses de ce travail vont se développer au contact même des objets, les chemises encollées, dans la manière de les manipuler, de les porter, de rentrer dedans. En imaginant un changement d'échelle, il y a possibilité « d'habiter les habits ».
Les modèles, choisis parmi des enfants, utilisent ces chemises rigides en les passant par le col. Elles entourent leurs visages comme un cocon coloré et sont éclairées par une lumière très forte qui, traversant le tissu, inonde le visage de la couleur de ce même tissu. L'irradiation de la couleur révèle un monde intérieur personnel, intime, imprégné de l'environnement extérieur. Le visage a subi les traces de ce qui l'entoure, de son environnement spatial, social, politique; son expression capte, reflète la couleur du vêtement qui est en cela un indice formel prégnant.
Le regard serait cette symbiose entre le visage de l'intériorité et la « couleur » de l'environnement. Ce constat plastique est une préfiguration pour aborder le projet Territoires sous un angle spécifique et politique.
Patrick Tosani
"Regards et Territoires" (Enfants de Damas) :
Les prémisses de ce travail vont se développer au contact même des objets, les chemises encollées, dans la manière de les manipuler, de les porter, de rentrer dedans. En imaginant un changement d'échelle, il y a possibilité « d'habiter les habits ».
Les modèles, choisis parmi des enfants, utilisent ces chemises rigides en les passant par le col. Elles entourent leurs visages comme un cocon coloré et sont éclairées par une lumière très forte qui, traversant le tissu, inonde le visage de la couleur de ce même tissu. L'irradiation de la couleur révèle un monde intérieur personnel, intime, imprégné de l'environnement extérieur. Le visage a subi les traces de ce qui l'entoure, de son environnement spatial, social, politique; son expression capte, reflète la couleur du vêtement qui est en cela un indice formel prégnant.
Le regard serait cette symbiose entre le visage de l'intériorité et la « couleur » de l'environnement. Ce constat plastique est une préfiguration pour aborder le projet Territoires sous un angle spécifique et politique.
Patrick Tosani
"Les corps du dessous (CDD)" :
Les modèles photographiés ici, se trouvent sur un sol transparent en plexiglas installé sur un petit échafaudage. L'appareil de prise de vue est situé exactement en dessous.
Durant l'évolution de ce travail, je demande aux modèles d'avoir une position de plus en plus ramassée sur eux-mêmes. Les vêtements qu'ils portent sont choisis pour leur neutralité. L'image se resserre sur la morphologie du corps laissant peu de place au mouvement.
Les modèles sont compressés autant par le champ optique de l'image que par la masse de leur propre corps. Les points d'appui restent repérables et le corps devient alors une forme abstraite dense et lourde qui amplifie ainsi l'impact physique de l'image.
Patrick Tosani
"Les corps du dessous (CDD)" :
Les modèles photographiés ici, se trouvent sur un sol transparent en plexiglas installé sur un petit échafaudage. L'appareil de prise de vue est situé exactement en dessous.
Durant l'évolution de ce travail, je demande aux modèles d'avoir une position de plus en plus ramassée sur eux-mêmes. Les vêtements qu'ils portent sont choisis pour leur neutralité. L'image se resserre sur la morphologie du corps laissant peu de place au mouvement.
Les modèles sont compressés autant par le champ optique de l'image que par la masse de leur propre corps. Les points d'appui restent repérables et le corps devient alors une forme abstraite dense et lourde qui amplifie ainsi l'impact physique de l'image.
Patrick Tosani
"Les corps du dessous (CDD)" :
Les modèles photographiés ici, se trouvent sur un sol transparent en plexiglas installé sur un petit échafaudage. L'appareil de prise de vue est situé exactement en dessous.
Durant l'évolution de ce travail, je demande aux modèles d'avoir une position de plus en plus ramassée sur eux-mêmes. Les vêtements qu'ils portent sont choisis pour leur neutralité. L'image se resserre sur la morphologie du corps laissant peu de place au mouvement.
Les modèles sont compressés autant par le champ optique de l'image que par la masse de leur propre corps. Les points d'appui restent repérables et le corps devient alors une forme abstraite dense et lourde qui amplifie ainsi l'impact physique de l'image.
Patrick Tosani
"Les corps du dessous (CDD)" :
Les modèles photographiés ici, se trouvent sur un sol transparent en plexiglas installé sur un petit échafaudage. L'appareil de prise de vue est situé exactement en dessous.
Durant l'évolution de ce travail, je demande aux modèles d'avoir une position de plus en plus ramassée sur eux-mêmes. Les vêtements qu'ils portent sont choisis pour leur neutralité. L'image se resserre sur la morphologie du corps laissant peu de place au mouvement.
Les modèles sont compressés autant par le champ optique de l'image que par la masse de leur propre corps. Les points d'appui restent repérables et le corps devient alors une forme abstraite dense et lourde qui amplifie ainsi l'impact physique de l'image.
Patrick Tosani
"Niveaux" :
Le niveau à bulle quitte la sphère de l'objet. Il est difficilement identifiable si ce n'est par le titre. Le cadrage est effectué maintenant à l'intérieur de l'objet et non plus en dehors.
Le travail des niveaux va laisser en attente ces notions d'angles de vue pour aborder davantage la transformation et la mutation d'un objet par le cadrage. On pourrait décrire l'image composée d'une forme oblongue arrondie en verre avec de multiples reflets et dégradés sur un large fond uni jaune.
Il s'agit de la bulle d'air du niveau, prisonnière de son liquide et calée dans les limites de ses repères. Elle paraît suspendue et immobile. Ce qui m'intéressait dans cet objet, c'est que l'évocation d'équilibre, d'horizontalité, d'immobilité qu'il transmet par sa simple reproduction détaillée, correspond assez précisément à sa nature. Un transfert et une mutation ont eu lieu. L'image photographique contenue dans un cadre assez profond devient un nouvel objet qui, une fois placé au mur, permet de vérifier fictivement l'horizontalité et l'immobilité de l'espace.
Patrick Tosani
"Niveaux" :
Le niveau à bulle quitte la sphère de l'objet. Il est difficilement identifiable si ce n'est par le titre. Le cadrage est effectué maintenant à l'intérieur de l'objet et non plus en dehors.
Le travail des niveaux va laisser en attente ces notions d'angles de vue pour aborder davantage la transformation et la mutation d'un objet par le cadrage. On pourrait décrire l'image composée d'une forme oblongue arrondie en verre avec de multiples reflets et dégradés sur un large fond uni jaune.
Il s'agit de la bulle d'air du niveau, prisonnière de son liquide et calée dans les limites de ses repères. Elle paraît suspendue et immobile. Ce qui m'intéressait dans cet objet, c'est que l'évocation d'équilibre, d'horizontalité, d'immobilité qu'il transmet par sa simple reproduction détaillée, correspond assez précisément à sa nature. Un transfert et une mutation ont eu lieu. L'image photographique contenue dans un cadre assez profond devient un nouvel objet qui, une fois placé au mur, permet de vérifier fictivement l'horizontalité et l'immobilité de l'espace.
Patrick Tosani
"Niveaux" :
Le niveau à bulle quitte la sphère de l'objet. Il est difficilement identifiable si ce n'est par le titre. Le cadrage est effectué maintenant à l'intérieur de l'objet et non plus en dehors.
Le travail des niveaux va laisser en attente ces notions d'angles de vue pour aborder davantage la transformation et la mutation d'un objet par le cadrage. On pourrait décrire l'image composée d'une forme oblongue arrondie en verre avec de multiples reflets et dégradés sur un large fond uni jaune.
Il s'agit de la bulle d'air du niveau, prisonnière de son liquide et calée dans les limites de ses repères. Elle paraît suspendue et immobile. Ce qui m'intéressait dans cet objet, c'est que l'évocation d'équilibre, d'horizontalité, d'immobilité qu'il transmet par sa simple reproduction détaillée, correspond assez précisément à sa nature. Un transfert et une mutation ont eu lieu. L'image photographique contenue dans un cadre assez profond devient un nouvel objet qui, une fois placé au mur, permet de vérifier fictivement l'horizontalité et l'immobilité de l'espace.
Patrick Tosani
"Masques" :
Il s'agit, dans un premier temps, de reformer et de restructurer ces pantalons sur le modèle du corps en les encollant et en les rigidifiant méticuleusement.
En photographiant cette forme rigoureusement vers l'intérieur, frontalement et à l'horizontale, il se révèle alors, une figure de masque. Ce masque qu'il faut bien nommer ainsi puisqu'il en a l'apparence, est une sorte de tête dont la ceinture serait le contour, l'entrejambe, le nez et les deux jambes, les yeux.
Ce masque contient une double présence du corps par la compression optique du volume et par cette figure anthropomorphe qu'il représente. L'image photographique, en transformant systématiquement le réel en objets, transforme ici ces objets en corps de façon à pouvoir dire que l'image elle-même « fait corps ».
Patrick Tosani
"Glaçons" :
La photographie perturbe la notion d'échelle. L'inclusion de ces petites figurines dans des glaçons va me permettre de les confronter à un environnement de même dimension. La glace ou le glaçon deviennent leurs espaces d'évolution, un espace à l'échelle de leurs mouvements et de leurs déplacements. Par l'effet de gel, ces figurines semblent acquérir une énergie égale à l'énergie de la glace. L'instant de cette égalité des forces, c'est l'instant de la photographie. Les figurines choisies sont des sportifs, des athlètes, des danseurs...dont les mouvements arrêtés caractérisent l'instantanéité.
L'observation de la fonte de la glace induit assez logiquement l'évolution de différentes temporalités. L'instantanéité va être confrontée à un temps long, à celui du passé, à celui de l'architecture, aux monuments anciens, eux-mêmes renvoyés au quotidien du papier journal : l'information, l'événement, l'actualité ; l'écriture ponctuant le récit du temps. Un ensemble de palais, châteaux, aqueducs, arènes, non identifiable, va être découpé dans du papier journal avec une grande précision, puis inclus et saisi par la glace. L'utilisation du papier journal et de ces architectures dessinées, c'est aussi l'opposition des matériaux entre la glace, limpide, minérale, brillante et le papier, éphémère, fragile, informatif. Les découpes des fenêtres, portes et créneaux, au delà de l'image du monument, seront autant de sources de lumière pour accentuer la transparence de la glace. Ces architectures découpées, monuments dans la glace, sont installées dans un temps long qui se déroule, qui littéralement s 'écoule au rythme de la fonte de la glace.
Dans la durée du temps de travail, le bloc de glace fond lentement ; il va disparaître et par là même, mon dispositif également. L'incendie d'un monument, d'un quartier, de la ville entière, est l'évènement qui me permet de rentrer directement dans le récit et le processus du travail. L'incendie est aussi l'image de situations dramatiques tant historiques que contemporaines qui nous renvoient à un contexte politique spécifique, et à une actualité de l'époque.
Patrick Tosani
"Vues" :
Les gâteaux et morceaux de viande sont recouverts d'une peinture chromée pour occulter une matière trop visible et pour leur redonner un aspect d'objets. C'est une image d'apparence qui modifie radicalement la nature de l'objet. Ce travail interroge la surface filtrée de l'objet comme la représentation photographique, filtre le réel.
Le recouvrement de peinture suggère la pétrification, l'apparat qui s'oppose à l'interne, mais le recouvrement prend aussi la valeur d'un masque, d'un plan intermédiaire.
La peinture n'en supprime pas l'identification réelle. Elle empêche simplement de voir la réalité.
Pour amplifier ce constat, le tirage photographique est agrandi dans des mesures rendant l'objet grotesque. Il est également saturé d'une dominante bleue complétant l'artifice de la scène. Ce travail a la nécessité de questionner la rencontre du réel et de l'artificiel. Cette peinture masque une chose qui est là devant nous, que l'on reconnaît, qui transmet sa texture et son empreinte, mais que malgré tout, l'on ne voit pas.
Patrick Tosani