Patrick Corillon

Né à Knokke, BE en 1959
Vit et travaille à Paris, FR et à Liège, BE

 

Poussé par l’espoir d’inventer de nouveaux dispositifs narratifs, Patrick Corillon a inscrit ses récits dans des champs artistiques variés. Si ces différentes expressions peuvent, chacune, vivre de façon autonome, elles font partie d’un seul et même univers. C’est un monde mystérieux qui place les questions de notre époque dans la perspective d’un temps long, voire légendaire.

 

Les objets de Patrick Corillon – que l’on pourrait très bien croiser dans un musée des traditions populaires ou dans une exposition d’art conceptuel – se remarquent par leur volonté de porter le plus simplement possible des histoires qui touchent autant les individus que les communautés, les vivants que les morts.

Expositions et art public

En 2010-2011, il a été artiste professeur invité à l'école du Fresnoy.

Il a exposé à la Documenta IX en 1992, à la Biennale de Sao-Paulo en 1994, de Lyon en 1995, de Sydney en 2002 et de Bruxelles en 2008.

Son travail a été montré dans institutions telles que la Tate Gallery, le Royal College of Art à Londres, le Centre Georges Pompidou à Paris, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et de Charleroi en Belgique, la Fondation De Appel et Witte de Witt au Pays-Bas, la Fondation Gulbenkian à Lisbonne, le Musée du Grand Hornu, etc.

Outre In Situ, dans les galeries Marconi (Milan), Massimo Minini (Brescia), Albert Baronian (Bruxelles), Modulo (Lisbonne), Produtzenten (Hambourg), Yvon Lambert (Paris), Tania Rumpff (Haarlem).

Il a réalisé des commandes publiques pour : la Manufacture des Gobelins, le Palais Royal de Belgique, le Tramway de Paris et celui de Nantes, la place Goldoni à Paris, le Parlement Bruxellois, le Ministère de l'Education de la Communauté Flamande, le Métro de Toulouse, la Collégiale Sainte-Waudru à Mons, les Villes de Sittard, Maastricht et Amstelveen au Pays-Bas, l'Université de Metz, le Théâtre des Abesses à Paris.

Des projets spécifiques ont été réalisés pour la Fondation Cartier, Nina Ricci, Kenzo, Novotel et Coca-Cola.

Ses oeuvres sont dans les collections publiques du Centre Pompidou, du FNAC, de la Caisse des Dépôts et Consignations, des FRAC Pays de Loire, PACA, Bourgogne, Languedoc-Roussillon, Limousin, Alsace, Picardie en France; des Musées d'Art Contemporain d'Anvers, de Gand, d'Ixelles, de la Communauté Française en Belgique.

Art vivant

Depuis 2007, il investit le domaine des arts vivants avec des spectacles musicaux et des performances faisant la part belle à ses objets et réalisations plastiques. Des livres accompagnent certains de ces projets.

Le Diable abandonné, une fantaisie lettriste en trois tableaux (trois livres, publiés aux Éditions MeMo):

La Meuse obscure (production le corridor, Coproduction : Théâtre de la Place,
Scène Nationale du Granit à Belfort et LOD pour la version musicale live et en néerlandais)

La forêt des origines, (production le corridor, Coproduction : Théâtre de la Place,
La Fabrique de Théâtre, S.P.A.S à La Bouverie)

L'horizon lent (production le corridor, Coproduction : Théâtre de la Place, La Fabrique de Théâtre, S.P.A.S à La Bouverie),

La Rivière Bien-Nommée, performance autour d'un Kamishibai (production le corridor.) ; jouée en février 2012 au Théâtre de la Bastille à Paris.

Le Benshi d'Angers, performance graphique pour le Fresnoy (production Le Fresnoy et le corridor), joué en novembre 2011 à la Fondation Cartier à Paris.

Oskar Serti va au Concert. Pourquoi - soirée musicale pour le Konzerthaus de Vienne (production Klangforum), les Philarmonies de Luxembourg et de Cologne, Hellerau à Dresde.

Les aveugles, opéra inspiré de l'oeuvre de Maeterlinck, composé par Daan Janssens (production LOD, Coproduction Le Manège de Mons, L'ensemble Musiques Nouvelles, Théâtre de la Place, VocaalLAB, avec le collaboration du corridor) pour le Festival Via à Mons mars 2012 mais aussi pour le Singel à Anvers, le Concertgebouw de Bruges, le Vooruit à Gand, etc.